UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...

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Cycle ORSON WELLES

Également au programme - CITIZEN KANE - F FOR FAKE

LE PROCÈS

(the trial) Ecrit et réalisé par Orson WELLES - USA/France 1962 2h VOSTF - avec Anthony Perkins, Romy Schneider, Orson Welles, Jeanne Moreau... D’après le roman de Franz KAFKA.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LE PROCÈSLe Procès ou le résultat assez fascinant de la rencontre entre deux génies : Kafka Franz et Welles Orson, deux types pas banals pour un film qui ne l’est certes pas non plus...
L’adaptation de Welles a été discutée : l’univers bureaucratique du roman vire au cauchemar surréaliste, la descente aux enfers individuelle prend des allures de cataclysme universel, vous verrez la fin du fillm : impressionnante ! Welles a joué la carte du baroque là où certains attendaient un univers gris et quotidien...

Assistant de direction d’une gigantesque administration, Joseph K. se voit notifier un matin un ordre d’arrestation par deux policiers qui le laissent néanmoins en liberté, en lui disant que son cas est à l’instruction. Joseph K. se sait innocent... mais innocent de quoi au fait ? Alors peu à peu, un sentiment de culpabilité commence à l’envahir, né tout simplement de l’ignorance de ce qu’il peut bien avoir à se reprocher. Repoussé par ses voisins et ses collègues de travail qui le fuient comme un pestiféré, K. prend un avocat. Il essaie désespérément de comprendre, se perd dans les couloirs du palais de justice...

Welles s’est approprié le roman de Kafka, il l’a vampirisé pour traduire à l’écran l’atmosphère cauchemardesque du démentiel périple de Joseph K., pris et broyé dans l’engrenage implacable d’une machine judiciaire sans visage. A l’égal du roman, le film est une spirale qui vous aspire, vous envoûte, vous emprisonne. Les images et les sons créent un univers d’une intensité saisissante, et la distribution est magnifique, il suffit de lire les noms des acteurs. Anthony Perkins trouve ici son meilleur rôle avec le Norman Bates de Psychose.

PS : pas question d’arriver 3 minutes en retard, vous rateriez le magnifique prologue sur écran d’épingle signé par un maître du cinéma d’animation, Alexandre ALEXEIEFF.