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LA MORT D’UN BUREAUCRATE

Tomas GUTIÉRREZ ALEA - Cuba 1966 1h24 VOSTF - avec Salvador Wood, Silvia Planas, Manuel Estanillo, Gaspar De Santelices... Scénario d’Alfredo L. Del Cueto, Ramon F. Suarez et Tomas Gutiérrez Alea, sur un argument de Mario Ganzalez.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LA MORT D’UN BUREAUCRATEC’est une satire aussi féroce que réjouissante des tares naissantes du régime castriste, réalisée par une figure centrale du cinéma cubain. Pour ne citer que quelques titres de référence, Tomas Guttiérrez Alea, disparu en 1996, est l’auteur de La Ultima cena (1976), Fraise et chocolat (1993) et Gantanamera (1995).
Tout commence par les obsèques officielles d’un « prolétaire exemplaire et bien plus encore » qui a bien mérité de la nation puisqu’il a inventé, « dans sa ferveur révolutionnaire », une machine à fabriquer des bustes commémoratifs à la chaîne : ceux de José Matti, héros de la guerre d’indépendance contre les espagnols… Ironie du destin : Francisco est mort broyé par la glorieuse machine qu’il a créée !
Après les obsèques, la veuve découvre que son défunt a été enterré avec son livret de travail, indispensable viatique pour se faire établir une pension. Une seule solution : exhumer la dépouille du détenteur du livret ! C’est le neveu qui sera chargé d’obtenir l’autorisation d’exhumation. Début d’une course d’obstacles, d’un ministère à l’autre. Tel un Joseph K., le jeune homme se heurte à l’ignorance et à l’incompétence satisfaite des bureaucrates à cheval sur le règlement. Faute d’autorisation adéquate, il devra s’entendre avec des fossoyeurs serviables pour une exhumation nocturne. Mais il n’est pas au bout du casse-tête kafkaïen, loin de là !

Subversion de l’humour noir, avec clins d’œil au passage à Chaplin et Buñuel. Commentaire de Gutiérrez Alea, au moment de la sortie de son film à Cuba : « La plupart des bureaucrates ne se sentent pas visés ni même concernés. Au mieux, ils y découvrent le portrait du voisin, pas le leur. Fidel Castro a vu mon film, lui aussi. Il s’est beaucoup amusé, m’a-t-on dit… ». Victimes de la bureaucratie de tous les pays, unissez-vous ! (Merci à M. Boujut, Charlie-Hebdo)