Éducation à l’image et à l’environnement... Séances de groupes à Volonté !
Crèches, écoles, collèges, lycées, centres de loisirs, anniversaires, enseignement supérieur… Vous souhaitez voir un film en groupe, pour le plaisir ou pour un projet pédagogique ? Contactez-nous : 03 25 40 52 90 ou à pont-sainte-marie@cinemas-utopia.org.NOUS ORGANISONS DES SÉANCES À LA CARTE, e...
Utopia Pont-Sainte-Marie ouverture imminente !
Vous êtes impatients ! Vos nombreux appels le montrent… et nous aussi ! Nous sommes définitivement sur les starting-blocks ! Quelques réglages encore sur la ventilation, le chauffage… nous dit-on… En tout cas, la cheminée fonctionne ! En attendant on continue de mettre les choses en place et de ...
Des nouvelles du Front de L’Est !
100 000€ citoyens ! Bravo ! C’est la somme déjà récoltée grâce à vous, à vos petites gouttes d’eau citoyennes mises bout à bout, au soutien des artistes (Béatrice Tabah en tête !) et de l’association de futurs spectateurs aubois ARCEAU qui organisent des expositions-vente a...
Juin 2020 : Travaux en vue ! Il y a comme des petits airs de printemps et de bien belles nouvelles !
Good news et appel d’offre !Chers toutes et tous,CÔTÉ FINANCES : Votre soutien a joué et continue de jouer un rôle primordial dans cette aventure ! Vos voix alliées à celles des professionnels du Cinéma, au FEDER (l’Europe qui contribue pour 300000€), le soutien de notre banque ...
(Girasoles silvestres) Jaime ROSALES - Espagne 2022 1h46mn VOSTF - avec Anna Castillo, Oriol Pla, Quim Avila, Lluis Marques... Scénario de Jaime Rosales et Barbara Diez.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Le seul tournesol du film, qui attire la lumière autant qu’il la cherche, c’est le personnage de Julia, merveilleusement interprété par la solaire Anna Castillo. Et plus que de sauvage, on la qualifiera de vivante, d’énergique, dotée d’un irréductible instinct de vie.
Julia est toute jeune et déjà mère de deux enfants, qu’elle élève seule et qui sont par la force des choses le centre de sa vie. Mais si elle assume sans faiblir ce rôle de mère qui l’accapare, ça ne l’empêche pas d’avoir envie de bouger, de progresser : elle a le projet de devenir infirmière. En fait, son seul défaut, c’est son incapacité – dont on pressent au fil du film qu’elle va la surmonter, là réside l’espoir – à se passer d’un homme à ses côtés. Et, conséquence logique quand la demande est plus forte que l’offre, dans sa tendance à faire les mauvais choix. Il ne s’agit pas ici, et le film s’en garde bien, de mépriser le besoin de Julia de ne pas vivre seule, de trouver absolument un compagnon : on voit bien que les circonstances la poussent en ce sens, que sa condition de mère célibataire est particulièrement lourde à porter, que sa situation économique est très précaire et qu’elle a du mal à joindre les deux bouts, à assurer le quotidien de ses deux mômes. Et on ajoutera que son milieu social et culturel l’ont amenée à ériger la vie en couple – et stable, le couple ! – comme un modèle naturel et quasiment incontestable.
Le film va donc être organisé en trois chapitres qui ont pour titre le prénom des trois hommes que Julia va fréquenter pour des périodes plus ou moins longues. Ou plutôt plus ou moins brèves (encore que la question reste en suspens pour le dernier) : Oscar, Marcos et Alex. Les trois sont des sortes d’archétypes de ce que la masculinité peut avoir de séduisant, d’excitant en même temps que rassurant… mais de rapidement décevant, voire toxique et même dangereux. Julia n’est pas dupe, elle est plus fine et intelligente que les trois réunis, et jamais Jaime Rosales ne la montre en victime résignée. Julia s’adapte, Julia réagit, Julia évolue. Et on peut penser qu’elle évoluera encore après la fin du film…