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HARD EIGHT

Écrit et réalisé par Paul Thomas ANDERSON - USA 1996 1h42mn VOSTF - avec Philip Baker Hall, John C. Reilly, Gwineth Paltrow, Samuel L. Jackson...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

HARD EIGHTC'est le tout premier long métrage de Paul Thomas Anderson, devenu depuis l'un des plus passionnants parmi les réalisateurs américains : Magnolia, There will be blood, The Master, le tout récent Phantom Thread, ça commence à faire une sacrée filmographie ! Ce premier film fut présenté dans la section Un certain regard du Festival de Cannes 1996 sous le titre Sydney… et puis curieusement tout s'est un peu arrêté là. Pas de sortie en salles, une discrète édition vidéo en 2000 avec un titre français approximatif : Double mise. Bref Hard eight a été tranquillement mis au placard. Et c'est heureux qu'il en sorte aujourd'hui car ce premier essai, élégant, laconique et mystérieux, teinté d'humour à froid et formidablement interprété, annonce les grandes réussites futures du cinéaste.

« Une station-service entre Reno et Las Vegas. John, la trentaine larguée, n'a même pas de quoi payer l'enterrement de sa mère. Arrive un inconnu, la soixantaine chic et laconique. Il dit s'appeler Sydney et lui apprend à devenir joueur professionnel. Pourquoi est-il si généreux ?
« Ambiance nocturne, mélancolique et poisseuse, dans le clignotement des machines à sous. Paul Thomas Anderson plante, pour son premier long métrage, un parfait décor de film noir, avec ses paumés et ses demi-truands, ses accros au black jack et sa jolie gagneuse désabusée (Gwyneth Paltrow, dure et fragile).
« Il s'agit cependant, dans ce film presque méditatif, de bien autre chose. Un tableau en clair-obscur, tranquillement amoral (ce qui, dans un film américain, est toujours singulier), de l'ambiguïté des êtres et des sentiments, des chemins tordus que peut prendre une éventuelle rédemption. Et aussi le formidable portrait d'une vieille canaille profondément humaine, ce Sydney au passé mystérieux, aux motivations non moins obscures. Avec sa voix profonde, son maintien impérial, son inquiétante douceur, Philip Baker Hall est magistral. » (C. Mury, Télérama)