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EMBRASSE-MOI, IDIOT

Billy Wilder - USA 1964 2h06mn VOSTF - Avec Dean Martin, Kim Novak, Ray Watson, felicia Farr, Cliff Osmond... Scénario de I. A. L. Diamond, Billy Wilder d'après la pièce d'Anna Bonacci.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

EMBRASSE-MOI, IDIOTOrville et Barney habitent à Climax, Nevada. L’un donne des leçons de piano, l’autre est garagiste. Tous deux composent des chansons. Un jour Dino, chanteur de charme sur le retour, s’arrête à Climax. Barney sabote sa voiture de façon à lui faire passer la nuit chez Orville, où il pourra écouter leurs compositions. Mais Orville est extrêmement jaloux de sa femme, Zelda, et Dino est un grand séducteur. Barney a alors l’idée de faire jouer le rôle de Zelda à Polly, une prostituée locale…

Ce film caustique a provoqué, à sa sortie, la colère des ligues de décence. Ce qui peut se comprendre : l'Amérique vue par Wilder est moche, vulgaire et salement hypocrite. Encore plus drôle et plus effrayant : c'est en bafouant la morale que ces êtres parviennent à échapper au ridicule. A commencer par Polly, seul personnage vraiment attachant, à qui Kim Novak prête sa sensualité innocente. Donc voici un petit chef-d'œuvre que les années ont rendu encore plus ironique, encore plus noir. A côté d'Embrasse-moi, idiot, un film comme American Beauty, prétendu caustique, semble bien fade…

Pierre Murat, Télérama