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L'APPEL DE LA FORÊT

Chris SANDERS - USA 2020 1h40mn VF - avec Harrison Ford, Omar Sy, Dan Stevens... Pour les enfants à partir de 7 ans.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

L'APPEL DE LA FORÊTAvec L’Appel de la forêt, Chris Sanders ne s’est pas juste attaqué à un emblème de la littérature américaine. Le génie de l’animation, à qui on doit notamment Dragons, a délaissé les planches à dessins pour passer derrière la caméra. Le tout premier film en live action du réalisateur et illustrateur, qui propose ici et pour la première fois une lecture intégrale de l’œuvre de Jack London (1903) sur grand écran. L’histoire de Buck, un tendre molosse né du croisement d’un « gigantesque saint-bernard » et « d’une chienne colley de pure race écossaise », arraché brusquement de son foyer californien pour servir de chien de traîneau sur les plateaux enneigés du Yukon, au Canada. Le début d’une épopée à la fois merveilleuse et cruelle pour l’énorme chien, trimballé d’un bout à l’autre du territoire par des maîtres tendres et tyranniques, en pleine époque de ruée vers l’or.

Raconté comme un conte, le film réussit l’exploit de mêler prises de vues réelles et numériques pour un résultat bluffant : les paysages hauts en couleur dépeints par Jack London - des lacs blancs gelés aux plaines luxuriantes du Grand Nord – prennent vie dans un réalisme saisissant de beauté. Si le héros canin du film, Buck, est un pur produit (on ne peut plus réaliste) du génie technologique puisque réalisé en images de synthèses, il n’en demeure pas moins attachant. Un détail que l’on oubliera vite (et encore plus les enfants qui n’ont pas en la matière les questionnements métaphysiques des adultes) tant l’interaction des acteurs avec l’animal virtuel donne de la couleur et du réalisme au célèbre toutou. Mais la réelle force du film réside dans ses acteurs. Harrison Ford, dont la voix-off structure le récit, succède avec justesse à Clark Gable et Charlton Heston dans la peau d’un John Thornton désenchanté, solitaire, en bout de course et donc très fidèle au roman. Le chercheur d’or apporte une touche philosophique au récit, en encourageant le héros à suivre ses instincts et à n’obéir qu’à lui-même. On retiendra d’ailleurs quelques scènes épiques entre Buck et l’interprète d’Indiana Jones, ici affublé d’une barbe blanche revêche, comme une furieuse descente en canoë dans les rapides rocheux d’Alaska. Omar Sy est lui-aussi convaincant en Perrault, un aimable et sage conducteur de traîneau qui fait office de facteur à travers les territoires sauvages de cette immensité glacée. Chris Sanders signe à l’arrivée un sympathique film d’aventures à voir en famille où il est question de nature sauvage et de retour aux origines, mais plus que tout de ce formidable instinct de liberté.

(merci à Première)