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CERTAINS L'AIMENT CHAUD

Billy WILDER - USA 1959 2h VOSTF - avec Marylin Monroe, Tony Curtis, Jack Lemmon, George Raft, Joe E. Brown, Pat O’Brien... Scénario de I.A.L Diamonds et Billy Wilder. Sous-titres supervisés par Raymond QUENEAU.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

Prenez un Billy Wilder au meilleur de sa forme, un scénario génial concocté de main de maître, un duo d’acteurs éblouissants : Daphné-Joséphine, ou, si vous préférez, Tony Curtis / Jack Lemmon, une star mythique et sa plus célèbre chanson : Marylin et son « I wanna be loved by you... poupou pidou ». Ajoutez-y comme piment un gangster comme on n’en fait plus, George « les belles guêtres » Raft, tout droit sorti de Scarface, et de surcroît des sous-titres français bichonnés par Raymond Queneau, génie littéraire es-loufoqueries. Agitez bien et vous obtenez le cocktail idéal de comédie emballante, intitulé Certains l’aiment chaud. A propos, même s’il n’est pas dénué d’allusions grivoises, le titre fait référence à la musique, au jazz en l’occurrence qu’il est indiqué de servir « hot »…

L’histoire débute à Chicago en 1929. C’est la crise + la prohibition de l’alcool + la guerre des gangs : dur ! Deux pauvres diables de musiciens de jazz, beaux gosses (surtout l’un) et malins (les deux à égalité), sont involontairement mêlés à un règlement de comptes. Pour échapper aux gangsters, ils ne trouvent d’autre solution que de se déguiser en femmes et de s’engager dans un orchestre féminin qui part en tournée en Floride, le paradis des vieux pleins aux as… La vedette explosive de l’orchestre, c’est bien sûr Marylin Monroe et son ukulélé… Autant dire que nos deux travestis auront bien du mal à conserver leur sang-froid et l’anonymat qui va avec !
Canevas formidable, prétexte à tous les quiproquos, toutes les variations sur l’ambiguïté sexuelle, toutes les dérisions que les trois acteurs assument avec génie : Marylin est la dérision de la vamp, Curtis est la dérision du séducteur, et Lemmon, clown admirable, est la dérision de lui-même. Ménager des surprises est la règle d’or de Wilder. Aussi ne laisse-t-il pas une seconde de répit, jusqu’à la légendaire et sublime réplique finale du milliardaire libidineux découvrant que Lemmon est un homme : « Nobody’s perfect ». On en rigole encore…