MON C.E. ROULE POUR UTOPIA

METTEZ VOTRE PUB
DANS LA GAZETTE !


NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Groupe ( >30p.) : 3,50€
TARIF étudiants, lycéens, collégiens, demandeurs d'emploi, bénéficiaires du RSA : 4,50€ (sur présentation d'un justificatif). PASS CAMPUS : 4 euros. Paiement CB, Chèque ou Espèces.

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024...

Soutenez Utopia Palmer

ZÉRO DE CONDUITE

Écrit et réalisé par Jean VIGO - France 1933 50mn - avec Jean Dasté, Louis Lefèbvre, Gérard de Bédarieux...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

ZÉRO DE CONDUITEDans Zéro de conduite, moyen métrage de 50 minutes réalisé en 1933 qui s’attira les foudres de la censure – jugé « anti-français », le film fut interdit jusqu’en 1946 – Jean Vigo raconte la révolte féroce de jeunes pensionnaires dans un collège aux mœurs rigides et étriquées. Petit à petit, leurs esclandres menées avec la complicité d’un nouveau surveillant (Jean Dasté, inoubliable d’élégance) se transforment en véritable coup d’état contre le despotisme d’une institution académique et aliénante : le drapeau tricolore est jeté à terre, les méthodes pédagogiques archaïques raillées avec insolence…

Ce qui frappe, presque 90 ans après, c’est l’actualité de ce chef-d’œuvre impertinent, sa capacité à saisir les mœurs répressives de la France d’avant-guerre pour les balayer d’un geste de la main, par une série de choix cinématographiques d’une modernité sidérante. Désobéissant dans son propos, le film l’est aussi dans sa forme…

(L. André-Sarreau, troiscouleurs.fr)