MON C.E. ROULE POUR UTOPIA

METTEZ VOTRE PUB
DANS LA GAZETTE !


NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Groupe ( >30p.) : 3,50€
TARIF étudiants, lycéens, collégiens, demandeurs d'emploi, bénéficiaires du RSA : 4,50€ (sur présentation d'un justificatif). PASS CAMPUS : 4 euros. Paiement CB, Chèque ou Espèces.

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024...

Soutenez Utopia Palmer

Séance unique en avant-première le jeudi 21 octobre à 20h30 au Royal Utopia de Pontoise dans le cadre du Festival Baroque de Pontoise autour du thème « Mensonges » suivie d’un échange avec Pierre Gauthier, directeur de l'espace culturel Gingko'Art (Pontoise) qui présentera quelques œuvres de Vincent Van Gogh.

COPYRIGHT VAN GOGH

Haibo Yu et Kiki Tianqi Yu - documentaire Chine / Pays-bas 2016 1h20mn VOSTF - avec Xiaoyong Zhao et les peintres anonymes de Dafen...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

COPYRIGHT VAN GOGHJusqu’en 1989, le village de Dafen dans la province de Shenzhen en Chine était à peine plus grand qu’un hameau. Il y a maintenant plus de 10 000 habitants dont des centaines de paysans reconvertis en peintres. Dans les ateliers, appartements et même dans les rues, les peintres ouvriers de Dafen produisent des milliers de répliques de peintures occidentales mondialement connues, dans une frénésie aux allures de fourmilière géante où les commandes affluent des quatre coins du monde. Ici, les toiles se font à l’huile et à la chaîne, du lever au coucher du soleil, et sans doute aussi la nuit. Devenus maîtres dans l’art de la copie, les peintres aguerris, mais aussi leurs femmes et quelques stagiaires travaillent, vivent au rythme de Monet, Van Gogh et tant d’autres. Leurs œuvres terminées, elles sèchent par centaines sur des fils suspendus, dans les ateliers, dans la rue, puis partent dans ces fameux containers à bord de gigantesques cargos qui parcourent ensuite les eaux internationales, inondant les marchés occidentaux d’un triomphant « made in RPC ».

Le film suit la vie et les états d’âme de l’un de ces peintres, Xiaoyong Zhao, devenu un expert des tableaux de Vincent Van Gogh. Pour en avoir copié avec sa famille des milliers, il pourrait peindre les yeux fermés les tournesols, la chaise, l’oreille coupée ou la célèbre église d’Auvers-sur-Oise. Il a appris toutes les astuces pour que la copie soit plus vraie que nature : la lumière, les proportions, les reliefs, la texture. Mais plus qu’un formidable technicien, l’homme est un cœur sensible, un esthète et plus il fait du Vang Gogh, plus Vincent envahit son esprit, questionnant sa relation à l’Art, lui qui n’a jamais peint une toile personnelle. Alors quand l’un de ses plus importants clients hollandais l’invite à venir passer quelques jours à Amsterdam et voir l’œuvre originale de son maître, c’est comme un rêve de gosse qui prend vie. Mais les rêves, peut-être, doivent rester dans les nuages tourbillonnants de peur de se rompre au contact de la réalité. Quand il découvre que ses toiles, celles dans lesquelles il a mis tout son talent et tout son cœur, sont vendues entre les briquets et les serviettes en papier de quelconques échoppes de souvenirs, et quand il calcule rapidement l’énorme bénéfice que son client se fait sur toutes ces heures de sueur de travail, il est quelque peu déboussolé…

Mais l’ombre de Van Gogh, lui que personne n’a vraiment compris de son vivant, le conforte et le rassure… Et c’est sur sa tombe, à Auvers-sur-Oise, qu’il comprendra enfin qu’il est peut-être temps pour lui d’oser prendre les pinceaux et suivre sa propre inspiration. À la fois plongée dans un univers fascinant et inconnu et portrait touchant d’un artiste à fleur de peau, Copyright Van Gogh interroge notre rapport à l’Art et sa pureté perdue, dans un monde où il est devenu un simple bien marchand parmi tant d’autres.