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LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024
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LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024
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LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024
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LA GAZETTE UTOPIA 322 DU 1ER NOVEMBRE AU 12 DÉCEMBRE 2023
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Également au programme - DILLINGER EST MORT - LE MARI DE LA FEMME À BARBE
(Una storia moderna – L’ape regina) Marco FERRERI - Italie 1963 1h30mn VOSTF - avec avec Ugo Tognazzi, Marina Vlady (prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 1963), Walter Giller, Linda Sini, Riccardo Fellini... Scénario de Marco Ferreri et Rafael Azcona.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Alfonso, célibataire nonchalant, décide à quarante ans de se marier. L’un de ses amis, le père Mariano, lui présente une charmante et pieuse jeune fille, par ailleurs sa cousine, Regina. Alfonso et Regina se plaisent et se marient. Alfonso entre ainsi dans une famille sans homme, où il est salué comme le sauveur de la lignée. Mais sous ses dehors sages, la jeune femme se révèle dotée d’un tempérament de feu et d’une libido insatiable, qui éreintent rapidement son mari. Inquiet de sentir ses forces décliner chaque jour, il s’en va consulter le père Mariano, qui l’avertit : il ne peut en aucun cas se soustraire au devoir conjugal…
« On s’esclaffe à la vision de cette tragédie, la plus fondamentale qui soit, puisqu’elle a trait à la biologie comparée des sexes. Le mâle, ici, c’est Ugo Tognazzi, merveilleux d’inconsistance, victime de la ravissante abeille, Marina Vlady, aux effusions mortelles. À la manière d’un peintre pointilliste, Marco Ferreri, en touches légères, dessine le portrait d’Eve se nourrissant d’Adam, se fortifiant de lui, usant pour son hygiène vitale des thérapeutiques les plus subtiles… autant de pièges où l’homme succombe. Tout aussi réussie est l’analyse du mâle faible de sa force bête, de son intelligence, réduit par la nature à n’être qu’un simple agent de la transmission. Gags, situations cocasses et libertines illustrent avec un brio de tous les instants cette thèse de l’homme-éprouvette, si joliment contée qu’elle dispense la joie plus que la mélancolie. » (Maurice Ciantar)