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KIRIKOU et la sorcière

Écrit et réalisé par Michel OCELOT - film d'animation Belgique/France 1998 1h10mn - Pour les enfants à partir de 5 ans. Musique originale de Youssou N'Dour.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !) (uniquement pour les séances scolaires)

KIRIKOU et la sorcièreIl était une fois un dessin animé beau comme un tableau du douanier Rousseau, un conte africain qui se dirait au son des tam-tams, une volonté presque magique de faire de l'intelligent pour les enfants, loin du cinéma de l'oncle Picsou… Kirikou et la sorcière est sans aucun doute la plus belle histoire du moment à montrer à des bambins, celle qui saura aussi envoûter par ses multiples charmes les plus grands. Il faudrait en effet avoir vraiment un cœur de pierre pour ne pas craquer devant Kirikou, bébé tout nu et tout malin aux fesses rebondies, minuscule héros qui n' en a pas fini de nous surprendre par sa sagesse et sa curiosité…

Il était une fois en Afrique, en plein cœur d'un tout petit village, dans une hutte… Une petite voix se fait entendre dans le ventre d'une femme enceinte… Impatient de rencontrer le monde, un bébé naît, tout seul, et déclare à sa mère : « Je m'appelle Kirikou ». Le bambin sait à peine marcher que, déjà, il cavale à la découverte de cet univers qui est désormais le sien : son village. Mais voilà, les villageois ont bien des tracas : Karaba la sorcière a jeté un sort sur la petite communauté et la vie est devenue un enfer ; la source est asséchée, les hommes ont disparu mystérieusement et les femmes sont dépossédées de leurs bijoux… Il n'en faut pas plus à Kirikou pour se mettre en action : il va chercher tous les pourquoi à ces malheurs et s'en aller découvrir le sombre secret de la méchanceté de Karaba afin de délivrer son village. Riquiqui conquérant au cœur d'or, ingénieux et futé, notre héros part pour l'univers maléfique de la sorcière. Là, il devra affronter bien des péripéties pour déjouer les pièges des fétiches, les robots guerriers bêtes et disciplinés de Karaba. Son périple le conduira jusqu'à la montagne interdite, où le sage qui connaît le secret du cœur de pierre de la sorcière l'attend… Mais chut… n'en racontons pas plus !

Kirikou et la sorcière est une histoire inspirée d'un conte africain et en restitue toute la force, toute la beauté. Ici, nous ne sommes pas dans une fable occidentale qui aurait pris l'Afrique et ses parfums exotiques pour toile de fond, mais bel et bien dans un récit ancré culturellement dans son univers. On y parle des pouvoirs des sorciers, des gris-gris et des connaissances des vieux sages, on y voit des femmes torse-nu piler le mil, on y entend des chants très simples, ceux que les gamins se mettent spontanément à inventer pour raconter l'instant présent. Et puis il y a toutes les voix, aux accents mélodieux de l'Afrique, et la musique traditionnelle qui rythme le récit… Le film est en outre une formidable réussite graphique et esthétique : à voir ces forêts luxuriantes, tout droit sorties de l'Art naïf, et ces fétiches inquiétants, inspirés des statuettes de l'Art Nègre, on a le sentiment d'avoir fait un très beau voyage, un voyage de cinéma, un voyage africain, un voyage touchant et drôle à l'image de Kirikou, qui, comme le dit la chanson, « n'est pas grand, mais il est vaillant. »