MON C.E. ROULE POUR UTOPIA

METTEZ VOTRE PUB
DANS LA GAZETTE !


NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Groupe ( >30p.) : 3,50€
TARIF étudiants, lycéens, collégiens, demandeurs d'emploi, bénéficiaires du RSA : 4,50€ (sur présentation d'un justificatif). PASS CAMPUS : 4 euros. Paiement CB, Chèque ou Espèces.

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024...

Soutenez Utopia Palmer

ON A GRANDI ENSEMBLE

Adnane Tragha - documentaire France 2021 1h12mn -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

ON A GRANDI ENSEMBLEQuand Adnane Tragha apprend que les barres d’immeubles de Gagarine, situées à Ivry-sur-Seine en banlieue parisienne, appelées ainsi en l’honneur du cosmonaute soviétique Youri Gagarine qui inaugura les lieux en grande pompe en 1963, vont être détruites, il sort sa caméra. En toute légitimité : Adnane Tragha a grandi à 5 mètres de la cité Gagarine, là où logeaient ses copains d’enfance. Il n’est pas le seul à avoir cette idée mais Adnane choisit, lui, d’aller à la rencontre des « Gagarinois historiques », ceux qu’il a côtoyés toute sa vie. Ceux qui étaient là au début de l’aventure Gagarine.
Dans On a grandi ensemble, Adnane Tragha donne la parole à une variété de personnages. Leurs discours bien que différents se rejoignent tous. Se dégage la même fierté d’avoir vécu dans cette cité, malgré le bruit des trains (Gagarine faisait face à la gare d’Ivry-sur-Seine), malgré la violence sociale, malgré la dureté des rapports humains, les seringues des toxicomanes qui jonchaient parfois les allées… Aucun expert interviewé dans son film, pas de journalistes, pas de chercheurs, pas de sociologues, pas de phrases inaudibles de 10 000 kilomètres de long, mais des témoignages beaux et sincères parce c’est toujours plus facile de se confier à quelqu’un quand on a confiance en celui qui nous filme.
Dans ce film, il n’y a ni Noirs, ni Arabes, ni Juifs, ni Blancs qui revendiquent une quelconque appartenance ethnique. Il y a juste des destins communs et cette chance d’avoir grandi tous ensemble ! A Gagarine, comme beaucoup de quartiers populaires, c’était d’abord des enfants d’ouvriers, des enfants de pauvres. « Sans ses habitants, la cité Gagarine n’est plus. Sans la cité Gagarine, ses habitants n’auraient certainement pas été les mêmes ». Son film leur rend hommage de manière admirable. Un pur bonheur.

(Nadir DendouneLe courrier de l’Atlas)