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Séance unique le jeudi 24 novembre à 20h30 à Utopia Pontoise organisée en partenariat avec la Ville de Pontoise dans le cadre de l'exposition « Impressions au fil de l'Oise » au Musée Camille Pissarro (jusqu'au 5/02/2023) suivie d'une rencontre avec Claire Durand-Ruel Snollaerts, auteur avec Joachim Pissarro du catalogue raisonné de l'œuvre peint de Pissarro (2005) et de
Christophe Duvivier, directeur des musées de Pontoise.

CAMILLE PISSARRO, SUR LES TRACES DU PÈRE DES IMPRESSIONNISTES

Christophe FONSECA - documentaire France 2017 53mn - avec des spécialistes et historiens : Claire Durand-Ruel, Paul-Louis Durand-Ruel, Christophe Duvivier, Lionel Pissarro, Joachim Pissarro...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

CAMILLE PISSARRO, SUR LES TRACES DU PÈRE DES IMPRESSIONNISTESCamille Pissarro est « le peintre » de la ville de Pontoise, il y a son musée, un établissement scolaire porte son nom et son œuvre est connue et reconnue de tous. Mais alors qu’il n’a jamais cessé d’être célébré à l’étranger, le « père Pissarro » comme l’appelaient affectueusement les grands noms de l’impressionnisme, de Cézanne à Monet, a longtemps été mis à l'écart des cimaises française.
Avec cette plongée passionnante dans l'oeuvre et la vie de l'artiste, il est aujourd'hui remis à la place d’honneur qu’il mérite et ce film documentaire de Christophe Fonseca illustre à merveille à la fois l'immense talent de cet artiste, mais surtout la manière dont il a inspiré les plus grands peintres qui lui succédèrent.
Moins réputé que ses contemporains, Camille Pissarro est pourtant le patriarche du mouvement impressionniste : d’abord parce qu’il fut l’un des premiers à le pratiquer, ensuite parce qu’aîné de cette génération de talents hors pair, il joua un rôle essentiel et fédérateur dans l’organisation de ce courant. Il sera d’ailleurs le seul peintre à participer aux huit expositions impressionnistes organisées de 1874 à 1886.
« Il y a une vision franco-française de Pissarro », explique Christophe Duvivier, directeur des musées Pissaro et Tavet-Delacour à Pontoise. « Il y a beaucoup de grandes rétrospectives à l'étranger. Dans le monde entier, on le célèbre comme le père de l'impressionnisme, sauf en France. » En 1857, Pissarro rencontre Paul Cézanne, qui va devenir son ami et avec qui il va travailler pendant dix ans. « Les deux artistes ont des échanges constants et s'influencent mutuellement ». « Cézanne a toujours été très admiratif de Pissarro qui l'a révélé à lui-même. » Certains tableaux sont tellement « pissarro-cézanniens » qu'ils sont difficiles à attribuer au premier coup d'œil.
Pissarro fut aussi l'ami de Monet qui lui donna l'argent nécessaire pour acheter sa maison à Éragny. Les deux hommes sont toujours restés proches malgré leurs démarches souvent différentes. Monet est très sûr de lui, Pissarro toujours incertain, Monet est moins attentif à la figure humaine que Pissarro qui n'adore rien tant que les scènes de marché à Gisors ou les paysannes travaillant dans les champs. « Pissarro a eu très tôt une grande maîtrise technique. Il avait un œil avant d'arriver en France et il a beaucoup travaillé. » C'est le plus vieux des impressionnistes (il a dix ans de plus que Monet), mais c'est celui qui se pose constamment la question de l'écriture picturale. « Il remet en cause la dualité entre le fait de montrer la réalité, la perception d'un moment et la nature abstraite de la peinture. »
Le film de Christophe Fonseca a été réalisé à l'occasion des expositions Camille Pissarro organisées en France en 2017 par le Musée Marmottan-Monet, et le musée du Luxembourg (Réunion des musées nationaux). Claire Durand-Ruel Snollaerts et Christophe Duvivier assuraient alors le commissariat de l'exposition Camille Pissarro, le premier des Impressionnistes au musée Marmottan-Monet tandis que Joachim Pissarro et Richard R. Brettell assuraient celle du musée du Luxembourg consacrée à la période d'Eragny-sur-Epte.