Le Toulouse Hacker Space Factory (THSF) est de retour à Utopia Borderouge !
Le Toulouse Hacker Space Factory (THSF) explore depuis 2010 les espaces de dérivation de l’emprise des technologies sur nos vies, en particulier celles en mutation du monde numériques et cybernétique. Après 3 ans d’absence, le THSF est de retour cette année ! L’édition 2023 aura lieu du 26 au 28...
FMR a fêté ses 40 ans à Borderouge
Le temps passe et FMR a 40 ans déjà. La radio toulousaine avait fêté cela au Bikini le 27 novembre 2021 avec une grande soirée de concerts. Le Bikini et FMR s’est aussi une belle et tumultueuse histoire que nous racontent Hervé Sansonetto et Pierre Rogalle dans un documentaire réalisé par TV Bru...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Install-party samedi 18 juin à Tournefeuille
Vous voulez déconfiner durablement vos ordinateurs ? Envie de découvrir une informatique libre, éthique et accessible ? Vous vous sentez une affection naissante pour les gnous et les pinguins ? L’association Toulibre vous propose de venir découvrir les Logiciels Libres, et comme le premier pas v...
ROMANTISME NOIR ET ROMAN GOTHIQUE
Lundi 23 septembre à 20h30 à Toulouse, soirée en hommage à Maurice Lévy, pionnier dans l’étude du roman gothique et spécialiste du fantastique en littérature.
Projection unique suivie d’une rencontre avec Luis González (co-directeur de la collection Interlangues et directeur scientifique adjoint des PUM), Charles-Henri Lavielle (co-gérant des éditions Anacharsis, qui ont publié un autre ouvrage gothique préfacé par Maurice Lévy, La Nuit anglaise), et un angliciste spécialiste du roman gothique. Soirée organisée avec les Presses Universitaires du Mirail (achetez vos places à partir du 14 septembre).
La soirée sera précédée à 18h d’une rencontre à la Librairie Ombres Blanches autour de l’édition revue, corrigée et annotée par Maurice Lévy du roman Le Moine de Matthew G. Lewis, éditions PUM, collection Interlangues.
Dominik MOLL - France 2011 1h41mn - avec Vincent Cassel, Déborah François, Sergi López, Catherine Mouchet... Écrit par Anne-Louise Trividic et Dominik Moll, d'après le roman de Matthew G. Lewis.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Ordre et désordre, règle et dérèglements, harmonie et dissonances, le cinéma de Dominik Moll se déploie, depuis Intimité (1993), à travers des séries de grandes crises qui exposent le personnage principal aux supplices d’un écartèlement entre des aspirations antagonistes. C’est à nouveau le cas dans Le Moine, première incursion du cinéaste révélé au grand public avec Harry, un ami qui vous veut du bien (2000), du côté du cinéma en costume.
L’action se déroule au xviie siècle en Espagne. Le scénario s’inspire librement du roman gothique éponyme de Matthew G. Lewis, publié en Angleterre en 1776 alors que son auteur n’a encore qu’une vingtaine d’années. Aussitôt jugé scandaleux, le texte rencontre, à l’étranger, une certaine faveur louche auprès de lecteurs de renoms, que ce soit en France (le marquis de Sade) ou en Allemagne (E.T.A. Hoffmann). Réécrit par Antonin Artaud, qui souhaitait en tourner une version pour le cinéma et jouer le rôle-titre, Le Moine demeure un classique de la littérature licencieuse où s’impose la figure de Satan, prince de ce monde, ordonnateur du récit et des destins. La version qu’en donne Dominik Moll est libre dans le sens où il a abandonné toute une partie du roman (l’histoire d’Agnès, qui se passe en Allemagne) pour se concentrer sur les seules turpitudes d’Ambrosio, ce frère du couvent des capucins réputé pour son emprise sur les foules au gré de sermons enflammés. Dans le premier chapitre du livre, Ambrosio est ainsi présenté : « il passe pour observer si strictement son vœu de chasteté, qu’il ne sait pas en quoi consiste la différence qu’il y a entre l’homme et la femme. Aussi les gens du peuple le regardent comme un saint.»
Vincent Cassel est hallucinant en Ambrosio bressonnien, son charisme et son impétuosité étant comme plaqués au sol par la froide foudre luthérienne de Dominik Moll qui le guide, blême et rampant, vers les gouffres.
(Didier Péron, Libération)