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Le Toulouse Hacker Space Factory (THSF) explore depuis 2010 les espaces de dérivation de l’emprise des technologies sur nos vies, en particulier celles en mutation du monde numériques et cybernétique. Les vidéos des interventions sont disponibles sur le site de TV Bruits https://tvbruits.org/spi...

FMR a fêté ses 40 ans à Borderouge
Le temps passe et FMR a 40 ans déjà. La radio toulousaine avait fêté cela au Bikini le 27 novembre 2021 avec une grande soirée de concerts. Le Bikini et FMR s’est aussi une belle et tumultueuse histoire que nous racontent Hervé Sansonetto et Pierre Rogalle dans un documentaire réalisé par TV Bru...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Install-party samedi 18 juin à Tournefeuille
Vous voulez déconfiner durablement vos ordinateurs ? Envie de découvrir une informatique libre, éthique et accessible ? Vous vous sentez une affection naissante pour les gnous et les pinguins ? L’association Toulibre vous propose de venir découvrir les Logiciels Libres, et comme le premier pas v...

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L’ART DU MENSONGE

(The Good liar) Bill CONDON - USA 2019 1h50mn VOSTF - avec Helen Mirren, Ian McKellen, Russell Tovey, Jim Carter... Scénario de Jeffrey Hatcher, d'après le roman Le Menteur (The Good liar) de Nicholas Searle.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

L’ART DU MENSONGERoy, vieux roublard vétéran, monte des arnaques de haut niveau. Il cherche l’ultime gros coup qui lui permettra une retraite dorée sous les cocotiers. Sa prochaine cible : Betty, une veuve millionnaire et un peu trop confiante, ferrée sur un site de rencontre en ligne. Mais en marivaudant par écrans interposés, il s'avère que Roy et Betty se mentent à qui mieux mieux. Dès lors, et à tout moment, seuls le spectateur et l'un des deux protagonistes le savent, les rôles sont susceptibles de s'inverser. L'un des deux inoffensifs est la proie de l'autre, mais lequel ? Betty est-elle si dupe ? Qui arnaque qui ? Assez vite éventé, le suspense ménage heureusement de jolis retournements de situations, tour à tour drôles, sombres ou effrayants. La vraie question qui tient en haleine n'étant pas « qui ? » mais « quand ? », « comment ? » et surtout « pourquoi ? ». Des causes qui trouvent leurs racines dans un passé profondément enfoui et qui ne demande qu'à ressurgir.

Au premier abord, L’Art du mensonge est un bon vieux film d’arnaque « troisième âge » (c’est un genre en soi : cela fait longtemps que Michael Caine paie ses impôts grâce à ça) avec un duo d’acteurs rompus au cabotinage de haut vol. Mais ce n’est pas une comédie, c’est un thriller romanesque dont l’intrigue, particulièrement abracadabrante, est beaucoup, beaucoup plus ambitieuse que ses prémisses ne le laissaient deviner. On ne va rien vous dévoiler, bien sûr, sauf que l’on prend un réel plaisir à ces rebondissements, finalement plutôt rigolos malgré la noirceur intrinsèque du sujet. Ian McKellen rafle la timbale en jouant sur tous les tableaux. Il parvient à passer en l’espace d’une microseconde d’un personnage à un autre : l’arnaqueur gentleman devient un attendrissant papy gâteau, puis un terrifiant enfoiré garanti chimiquement pur. Tout cela en paraissant beaucoup s’amuser, mais sans jamais oublier la précision de son travail (c’est sa troisième fois devant la caméra du très aléatoire Bill Condon, après Gods and Monsters en 1998, inédit en France, et Mr Holmes en 2015). Sa performance est réellement très impressionnante.

(d'après S. Picard, Première)