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FMR a fêté ses 40 ans à Borderouge
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Install-party samedi 18 juin à Tournefeuille
Vous voulez déconfiner durablement vos ordinateurs ? Envie de découvrir une informatique libre, éthique et accessible ? Vous vous sentez une affection naissante pour les gnous et les pinguins ? L’association Toulibre vous propose de venir découvrir les Logiciels Libres, et comme le premier pas v...

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LES CENDRES DU TEMPS

Écrit et réalisé par WONG KAR WAI - Hong Kong 1994 1h33mn VOSTF - avec Leslie Cheung, Brigitte Lin, Tony Leung Chiu Wai, Carina Lau, Tony Leung Ka Fai, Maggie Cheung... D'après le roman de Louis Cha.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LES CENDRES DU TEMPSLes Cendres du temps devait être sa troisième réalisation après As tears go by (1988) et Nos années sauvages (1990) mais, le tournage s'avérant fort compliqué, Wong Kar Wai boucla en 23 jours, pendant une interruption, Chunking Express, petit film bourré d'énergie qui sortit sur les écrans avant et qui lui assura d'ailleurs une reconnaissance internationale. Les Cendres du temps est en tout cas l'un des plus beaux films du réalisateur hong-kongais, l'un de ses préférés aussi, dont il a présenté en 2008 une nouvelle version, remontée (plus courte de 5 minutes), retravaillée (les couleurs en particulier ont été retouchées), dotée d'une musique réarrangée... en tous points conforme au résultat qu'il voulait atteindre en 1994, alors qu'il n'était qu'un cinéaste débutant.

Avec Les Cendres du temps, adapté d'un cycle romanesque très célèbre, Wong Kar Wai s'attaquait à un genre ultra-populaire dans le cinéma chinois (après l'avoir été dans la littérature) : le « wu xian pian », film de sabre chinois. Mais on imagine bien qu'il en a détourné les codes et les contraintes pour les faire entrer dans son univers, contemplatif, formaliste, d'un romantisme échevelé. Ce qui n'exclut pas quelques scènes de combats magnifiquement chorégraphiées. La vision du film est ainsi une expérience sensorielle assez exaltante, déroutante aussi tant le récit est éloigné de toute narration traditionnelle. D'une beauté solaire, d'une poésie incandescente, interprété par des acteurs et actrices sublimes, Les Cendres du temps créée une fascination quasi-hypnotique, pour peu que l'on soit sensible à son style et son univers, ce qui ne sera sans doute pas le cas de tout le monde...
« L'étendard est immobile. Pas un souffle de vent. C'est le cœur de l'homme qui est en tourment. » Nous sommes au cœur du Jiangh, univers des arts martiaux... Ouyang Feng vit dans le désert de l'Ouest depuis quelques années. Originaire de la Montagne du Chameau Blanc, il a quitté son village natal lorsque la femme qu'il aimait a préféré épouser son frère. Loin de chercher la gloire, il a fini par devenir « intermédiaire » : quand quelqu'un vient le voir dans le but d'éliminer celui ou celle qui lui a causé du tort, il le met en contact avec un tueur...

Le film est découpé en quatre chapitres, qui suivent le cycle des saisons : Jinghze, troisième période solaire dans le calendrier chinois qui divise l'année en 24 période, le printemps, le moment où les pêchers fleurissent et les insectes éclosent ; Xiazhi, la dixième période solaire, l'été, quand l'influence du « yang » s'estompe et celle du « yin » prédomine ; Bailu, la quinzième période solaire, l'automne, la saison où les oiseaux du nord commencent leur migration vers le sud; enfin Lichum, première période solaire, l'hiver et tout début du printemps, le grand sommeil de la nature... Chaque saison, chaque chapitre amènent son lot de visiteurs qui vont influer sur le destin de Ouyang Feng...