Il y a plus caractérisé comme acte de censure que de reporter la programmation d'un film d'un israélien pour programmer à la place le film d'une israélienne en relation directe avec l'actualité. Ce n'est ni un acte de censure ni un acte de boycott mais c'est une façon de manifester un point de vue que, Juif ou non Juif, Israélien ou non, beaucoup d'autres partagent.
Il est temps de cesser de brandir l'anathème et l'insulte pour empêcher d'autres voix de s'exprimer : on n'est ni antisémite ni hanté par la honte de soi parce qu'on n'adhère pas aux convictions du CRIF. Il est malsain, pour faire taire toute expression démocratique contraire, de faire croire que dès lors qu'on critique Israël, on a l'intention de l'exterminer et c'est pourtant l'argument que brandissent la poignée de « boute-feu » bien en cours dans les médias.