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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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La séance du lundi 18 février à 20h15 sera suivie d'une rencontre avec le réalisateur Michaël Dacheux.

L'AMOUR DEBOUT

Écrit et réalisé par Michaël DACHEUX - France 2018 1h25 - avec Paul Delbreil, Adèle Csech, Samuel Fasse, Jean-Christophe Marti, Thibaut Destouches, Shirley Mirande, Pascal Cervo, Françoise Lebrun...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

L'AMOUR DEBOUTCette histoire pourrait se dérouler dans un roman de Balzac. Cette fois, les Illusions perdues sont celles de Martin et Léa, deux jeunes provinciaux qui viennent de se séparer et qui montent à Paris pour se trouver une place. Mais comment se reconstruire après l'échec du premier amour ? Et que signifie entrer de plain-pied dans le monde adulte ? À l'intérieur de soi, il y a aussi un être mystérieux que l'on ne connaît pas.
Martin et Léa ne sont pas des héros modernes. Il y a en eux quelque chose de romantique, qui résiste à l'air du temps, à son obsession de réussite et d'efficacité. Ce sont des êtres sensibles, doux et délicats, qui avancent à leur rythme. Ils aiment parler de films, de livres, de musique ; l'art est un espace de liberté ; certaines œuvres sont pour eux des rencontres essentielles, qui ont le pouvoir de les aider à se comprendre, à mûrir.
Il est aussi question de courage. Celui de faire son « saut dans l'existence », d'accepter les désirs enfouis, d'être sincère avec soi-même. Pour Martin, il s'agit entre autres de faire son premier film, de se lancer dans une vie de création. Une vie exaltante, mais éprouvante aussi. Comme dirait Jérôme, son ami, « avoir la gnaque tous les matins, ça ne va pas forcément de soi. »
Pour filmer ces jeunes gens, il fallait une mise en scène à leur image, élégante, épurée et sans effets appuyés, généreuse avec le spectateur, qui le laisse libre de ses émotions, libre de se laisser porter par la musicalité du film, de s'y retrouver au gré de ses propres souvenirs de jeunesse, comme dans les grands romans d'apprentissage.
(les cinéastes de l'ACID)

Ce n’est pas dans n’importe quelle famille du cinéma français que Michaël Dacheux vient mettre ses pas : il s’agit de celle qu’on a coutume d’appeler « La Nouvelle Vague » et, parmi les réalisateurs rattachés à cette famille, l’influence la plus évidente est celle d’Eric Rohmer, en particulier dans sa période des Contes des quatre saisons : dans le jeu des comédiens, dans le récit du film, dans ce parcours initiatique de Léa et de Martin, avec les atermoiements amoureux de ces deux jeunes adultes et les difficultés rencontrées pour trouver leur place dans la société. Ce n’est sans doute pas un hasard, mais plutôt un clin d’œil, si L’Amour debout se déroule justement le temps de quatre saisons ! Toutefois, on ne peut manquer de penser aussi à Jean Eustache, avec la séquence du film où Martin va assister à une projection de La Maman et la putain à la Cinémathèque, une projection en présence de Pierre Lhomme, le directeur de la photographie du film, et de Françoise Lebrun, l’actrice principale… (critique-film.fr)