DERNIER NOËL AVANT LA FIN D’UN MONDE
Le croiriez-vous ? La bonne nouvelle – car il y en a une – est arrivée le 9 novembre dernier du Conseil d’État, qui a annulé le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Pris en Conseil des ministres fin juin, le décret suivait de peu la tentative de requalification – ou ...
La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Également au programme - DEEP END - LE BATEAU PHARE - TRAVAIL AU NOIR - WALKOVER
(Rysopis) Écrit et réalisé par Jerzy SKOLIMOWSKI - Pologne 1964 1h16 VOSTF - avec Jerzy Skolimowski, Elzbieta Czyzewska, Tadeusz Minc...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Les errances d’un jeune homme, entre obligations d’étudiant dilettante, tensions avec sa compagne et nécessité de gagner sa vie, durant les quelques heures qui précèdent son départ inopiné pour le service militaire.
Jerzy Skolimowski conçoit Rysopis alors qu’il est encore étudiant à l’école de cinéma de Łódź. Il utilise la moindre chute de pellicule fournie lors des exercices pratiques pour tourner des scènes destinées à son futur film, réalisant ainsi des plans séquences audacieux. « J’étais trop pressé, trop ambitieux, trop énergique, trop jeune ! », dira-t-il.
Skolimowski défie donc des règles du métier mais aussi les lois du récit. Son film ne cesse de se construire et se déconstruire à mesure qu’il se déroule. Les séquences paraissent autonomes les unes des autres. La chronologie, les propos, les personnages et les situations s’entremêlent dans une mosaïque dispersée favorisant la perte de repère et, parfois même, la contradiction. Un film tout en ruptures et en digressions mais parfaitement maîtrisé…
(S. Leroy)