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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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NEVER-ENDING MAN : HAYAO MIYAZAKI

Écrit et réalisé par Kaku ARAKAWA - documentaire Japon 2019 1h10 VOSTF - Avec Hayao Miyazaki, Toshio Suzuki, Yuhei Sakuragi...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

NEVER-ENDING MAN : HAYAO MIYAZAKIMais que fabrique Hayao Miyazaki, grand maître de l’animation japonaise et créateur du Studio Ghibli et de chefs-d’œuvre comme Mon voisin Totoro, Princesse Mononoke ou Le Voyage de Chihiro, depuis qu’il a annoncé sa retraite en 2013 ? C’est pour répondre à cette question que le réalisateur - et autrefois stagiaire à Ghibli - Kaku Arakawa signe ce documentaire pour lequel il a suivi Miyazaki durant plus de trois ans.
Un film magnifique et sidérant, d’abord parce qu’il dévoile toutes les facettes du cinéaste de 77 ans, à la fois tyran et bienveillant avec ses employés, qui peut bougonner comme personne le matin et ouvrir la porte de sa maison aux enfants du voisinage le soir pour leur distribuer des bonbons. Un homme obsédé par la mort, qui regarde ses ex-collaborateurs tomber comme des mouches en se demandant « pourquoi eux et pas moi ? »

Mais la vraie surprise est de découvrir un réalisateur retraité… au travail. Alors qu’il jurait qu’on ne l’y reprendrait plus, Miyazaki se lance dans la fabrication, pour la première fois de son existence, et avec l’aide de jeunes animateurs, d’un court-métrage animé en numérique (alors que chez Ghibli tout a toujours été réalisé à la main), Boro la chenille.
Pas la peine, dès lors, de connaître le nom ou l’œuvre de Miyazaki, car le film focalise sur les affres de la création, les renoncements, l’énergie qui pousse à persévérer chez un génie qui doute en permanence. Du coup, on vit ce documentaire presque comme un thriller bourré de suspense, ou un drame avec ses peines, ses joies, ses renaissances… Puissant, artistique et tellement vivant. (Le Parisien)