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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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LES TROIS BRIGANDS

Hayo Freitag - film d'animation Allemagne 2007 1h19mn VF - avec les voix de Tomi Ungerer en narrateur, et Saïd Amadis, François Siener, Pascal Casanova, Mélanie Maupin, Catherine Cerda... Scénario de Bettine von Borries, Achim von Borries et Stephan Schesch. Pour les enfants à partir de 3 ans. D’après le conte de Tomi Ungerer.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LES TROIS BRIGANDS« Les enfants n'ont pas besoin de livres (films) pour enfants, mais d'histoires bien racontées. » Tomi Ungerer

Il était une fois trois redoutables (ça dépend pour qui) brigands, vêtus de grands manteaux noirs et de hauts chapeaux noirs. Et même quand ils enlevaient leur grand manteau et leur haut chapeau, leur tignasse noire et leur barbe noire faisaient qu'on ne voyait pas vraiment la différence. Sauf quand ils riaient, ce qui leur arrivait somme toute assez souvent, et alors on voyait leurs dents, forcément, blanches. La nuit, quand tout était sombre, ils se mettaient à l'affût au bord de la route qui chemine à travers la forêt. Le premier avait un tromblon. Le deuxième avait un soufflet qui crachait du poivre. Le troisième avait une énorme hache rouge...
Et voilà c'est parti ! Parti pour une heure vingt de franches rigolades et de vrais sentiments, de suspense et d'émerveillement, parti pour un régal de dessin animé beau, beau, beau, beau et pas con à la fois, joli mais pas poli, édifiant mais pas gnan-gnan, fantastique et poétique, et en plus quelle musique ! La chanson des Trois brigands, savoureuse, vigoureuse, ravageuse, c'est quelque chose, ça va devenir le tube des chaumières pour les longues soirées d'hiver...

Avant d'en revenir à nos trois brigands – qui ne sont ni des voleurs ni des maîtres-chanteurs, non ce sont des brigands, faut pas confondre – il faut vous présenter Tiffany, une petite bondinette qui a bien du malheur puisqu'au début du film elle se retrouve orpheline. Tiffany, c'est une drôle de trottinette : avec ses couettes, sa robe à collerette et ses blanches socquettes, elle ressemble assez à son prénom de petite fille modèle, genre un peu chichiteuse, mais dès qu'elle bouge, dès qu'elle sourit de toutes ses dents moins une, dès qu'elle cause, on change d'avis sur son compte : c'est qu'elle a la langue bien trempée, la môme, et le caractère bien pendu (cherchez l'erreur...) ! Et elle n'a aucune envie de rejoindre le nouveau foyer que la société des adultes a choisi pour elle : l'orphelinat du canton, dont son instinct de gamine maligne lui dit qu'il n'a rien du home sweet home et tout de la prison qui n'ose pas dire son nom. Et de fait, si elle savait toute la vérité, elle en serait bien davantage épouvantée : parce que l'orphelinat en question, on le voit à l'œuvre nous, et on découvre que les pauvres petits z'enfants sont exploités par une infâme virago, qui les épuise à ramasser, trier, presser les betteraves à sucre. Betteraves qu'on appelle à sucre parce que justement elles en donnent, et ce sucre sert à fabriquer les gâteaux dont l'affreuse s'empiffre, se goinfre, se goberge pendant que ses pensionnaires sont à peine nourris d'une bouillie infecte...
Toujours est-il que Tiffany est bien décidée à ne pas allez à l'orphelinat, na ! Et à saisir la première occasion pour prendre la poudre d'escampette, crotte de bique (c'est son expression favorite) !
Et figurez vous que ce sont nos trois bons gros brigands, répondant aux doux noms de Rapiat, Grigou et Filou, qui vont faire office de sauveurs de l'orpheline : elle va se débrouiller pour se faire kidnapper par l'inénarrable trio et cette rencontre explosive va tout chambouler dans la forêt et même dans toute la contrée... Pourquoi, comment, dans quel sens, par quel miracle, par quels stratagèmes ? Ne comptez pas sur nous pour tout vous raconter, crotte de bique !