DERNIER NOËL AVANT LA FIN D’UN MONDE
Le croiriez-vous ? La bonne nouvelle – car il y en a une – est arrivée le 9 novembre dernier du Conseil d’État, qui a annulé le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Pris en Conseil des ministres fin juin, le décret suivait de peu la tentative de requalification – ou ...
La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Dans le cadre du Cin’échange. Séance le mardi 24 septembre à 10h00 en présence de la réalisatrice Lluna Abeil, de la metteuse en scène Nadjette Boughalem et, sous réserve, des comédiens.
Lluna ABEIL France 2019 1h01
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Neuf habitants de Champfleury, un quartier populaire situé hors les remparts d’Avignon, travaillent et répètent une pièce de théâtre qui sera jouée pour la première fois en 2018 au Festival d’Avignon. Ce projet est porté par Nadjette Boughalem. Cette enfant du quartier devenue metteuse en scène et médiatrice culturelle est convaincue que le théâtre peut faire tomber les murs et sauver des vies : il a sauvé la sienne.
Le défi est immense pour Mourad l’ex-routier danseur de step, Tariah la chanteuse de rap, Mustafa le réfugié irakien et les autres de la petite troupe éphémère. L’aventure est déjà la preuve qu’une traversée est possible, depuis l’ombre de leur quartier aux lumières de la ville, toute proche, si lointaine.
D’un côté, Nadjette et des personnes du quartier qui ont une pratique artistique et qui rêvent de devenir acteurs, danseurs, chanteurs... Mais ne savent pas trop comment. De l’autre, la direction du festival qui entend rallier ces quartiers à sa cause, éduquer, échanger, démontrer que la culture est un facteur de cohésion, d’ascension sociale aussi. Cela afin de contredire ce sentiment de rejet ambiant, désamorcer les antagonismes qui alimentent les extrémismes et suscitent des tensions, des violences. Bref, créer de l’exemplarité. Les quartiers ne sont pas que des zones de fatalité. À voir l’énergie qui se déploie et l’espérance qu’elle porte, je ne doute pas de la valeur de l’expérience et de ses enjeux. C’est ce que, modestement, je voudrais que ce film traduise. (Lluna Abeil)
La pièce Paroles de Gonz de Nadjette Boughalem, dont il est question dans le film, sera programmée au Théâtre des Halles les 26 et 27 octobre prochain. À cette occasion, il y aura une autre projection de Le Monde est à nous le samedi 19 octobre (voir la prochaine gazette) en présence de la réalisatrice et des comédiens.