La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ?
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...
Le 13/11 à 14h
Michael ENGLER - GB 2019 2h02 VOSTF - avec Michelle Dockery, Hugh Bonneville, Maggie Smith, Elisabeth McGovern… et tous les autres... Scénario de Julian Fellowes, créateur de la série Downtown Abbey.
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Images magnifiques aux couleurs d'automne, costumes chiadés… on retrouve tous les personnages qui faisaient le charme imparable des six saisons de la série. Il n'est néanmoins pas besoin de les avoir vues pour savourer le film, mais dame ! 52 épisodes de 50 minutes, ça crée des liens et vous rend familière une bande de personnages qui s'étaient immiscés dans nos vies en nous racontant l'évolution d'une famille d'aristocrates « so british » et de leurs domestiques dans le petit château familial niché dans le coeur verdoyant du Yorshire au début du siècle dernier. Ça commençait le jour du naufrage du Titanic qui décimait les héritiers mâles de la famille Crawley…
Le film débute plus de dix ans après, là où s'arrêtait le dernier épisode. En passant au grand écran, les personnages semblent dans un premier temps presque un peu intimidés… Il y a de gros moyens, les décors ont plus d'ampleur… succès planétaire oblige : l'intimité du petit écran manque un peu, mais peu à peu le ballet habituel des intrigues reprend le dessus et on renoue avec l'ambiance des cuisines en sous-sol, les désirs de pouvoir, les petits coups fourrés, les sentiments qui fleurissent là où on ne les attendait pas… Mais voilà qu’arrive une nouvelle qui fracasse les habitudes et fait reprendre du service à ceux qui étaient sur la touche. On rameute de tous côtés : leurs majestés de la couronne d'Angleterre se lancent dans un périple à travers leurs provinces et ont décidé d'honorer de leur visite leurs fidèles sujets qui représentent si bien cette vieille noblesse tellement liée à l'histoire de la « Perfide Albion »… on imagine le branle bas que l'annonce provoque et chacun se pose la question cruciale qui va avec son rang : quel plat va-ton leur mijoter se demande-t-on à l'office, quelle robe vais-je mettre au bal, soupire-t-on dans les étages… Mais le sentiment de fierté que la visite provoque chez les domestiques, qui se sentent depuis toujours un peu de la famille, est vite gâté par l'arrivée du staff royal, qui prend la main, majordome insupportablement suffisant en tête, les chassant de leur cuisine avec arrogance. On se doute que Carlson, Elsie, John Bates, Ana Bates, Phyllis, Beryl, Daisy et tous les autres travailleurs de l'ombre ne vont pas se laisser humilier de si mauvaise façon…