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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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IL BIDONE

Federico FELLINI - Italie 1955 1h54 VOSTF - avec Broderick Crawford, Richard Basehart, Franco Fabrizi, Giuletta Masina... Scénario de Fellini et Ennio Flaiano.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

IL BIDONECostumés en curés et en évêque, trois petites fripouilles parcourent la campagne romaine et extorquent de l’argent à de pauvres bougres de victimes en exploitant leur crédulité…
Nouvelle variation sur les thèmes chers à Fellini. Le vent, l’arbre, les cloches rappellent les éléments de décor de La Strada. L’atmosphère des rues délabrées, l’ambiance du cabaret, la vilenie des hommes évoquent Les Vitelloni. Et puis il y a la souffrance humaine et la rédemption qu’on retrouvera aussi dans le film suivant, Les Nuits de Cabiria.

Il Bidone est empreint du néoréalisme des débuts du cinéaste. Le chagrin des enfants, la honte des pères semblent tout droit sortis du Voleur de bicyclette. Avec Fellini, on passe brusquement du spectacle de la misère au ballet comique. À la solitude d’un personnage succède la frénésie d’un soir de fête. Une descente aux enfers débouche immanquablement sur la lumière d’une place ensoleillée. C’est lyrique, puissant, sublime.
Il Bidone n’a jamais eu le succès qu’il mérite. Fellini en donne la raison : « Mes héros offrent au spectateur une image peu flatteuse d’eux-mêmes, que beaucoup ont dû refuser. »