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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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SCANNERS

Écrit et réalisé par David CRONENBERG - Canada 1981 1h43 VOSTF - avec Jennifer O'Ndeill, Stephen Lack, Patrick McGoohan, Michael Ironside...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

SCANNERSScanners marque l’aboutissement de la première période de la carrière de David Cronenberg, quand celui-ci travaillait dans le secteur étroit du cinéma d’exploitation canadien et était loin de susciter l’intérêt et l’enthousiasme (ou la controverse) qui accompagnent la sortie de ses films depuis Faux-semblants (1988). Ses premiers films, Frissons, Rage et Chromosome 3, jalons importants de l’horreur moderne, avaient rencontré soit l’indifférence, soit le mépris dégoûté de la critique sérieuse et bien pensante, sans parler de l’acharnement de lobbies et institutions canadiennes contre le jeune cinéaste régulièrement taxé de pornographie ou de misogynie. Pourtant, les premiers films de Cronenberg proposent déjà une réflexion intellectuelle sur le sexe, la violence et la répression, très influencée par Reich et Bataille. Le succès commercial inespéré de Scanners, qui adopte la forme d’un thriller hitchcockien et tranche ainsi avec ses autres titres, permettra ensuite au cinéaste de toucher un plus large public sans pour autant renoncer à ses obsessions et à son approche du cinéma comme une exploration de la chair et de l’esprit.

Scanners, ténébreuse histoire de jumeaux ennemis doués de pouvoirs psychiques extraordinaires, de conspirations entre organisations pharmaceutiques rivales, aborde sous certains poncifs représentatifs du cinéma de genre (course-poursuite, cascades, affrontement du Bien et du Mal, duel final) des thèmes similaires à ceux des romans de William Burroughs et contient des images proches de certaines formes artistiques contemporaines comme le « body art » (la fameuse tête explosive du prologue). Tout cela n’échappa guère aux spectateurs les plus perspicaces et aux admirateurs de la première heure du cinéaste (comme par exemple le jeune critique et cinéphile Olivier Assayas dans Les Cahiers du cinéma ou dans un autre registre George Lucas…), qui ne furent pas le moins du monde surpris lorsque Cronenberg décida dans les années 90 de s’atteler à des projets à la fois plus riches et plus expérimentaux, en adaptant à l’écran Burroughs (Le Festin nu) ou Ballard (Crash). ((Crash). (O. Père, arte.tv)