DERNIER NOËL AVANT LA FIN D’UN MONDE
Le croiriez-vous ? La bonne nouvelle – car il y en a une – est arrivée le 9 novembre dernier du Conseil d’État, qui a annulé le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Pris en Conseil des ministres fin juin, le décret suivait de peu la tentative de requalification – ou ...
La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Également au programme
Soirée Christopher Lee, le mardi 24 août, accompagnée par Marc Olry, redécouvreur et distributeur du film The Wicker man, et Michel Flandrin, critique de cinéma et spécialiste du genre. À 19h00 The Wicker man et à 21h30 Une fille pour le Diable.
9€ les deux films et vente des places pour la soirée à partir du 16 août. Vous pouvez toujours venir voir un seul film aux tarifs habituels.
(To the Devil… a daughter) Peter SYKES - GB 1977 1h35VOSTF - avec Richard Widmark, Christopher Lee, Honor Blackman, Nastassja Kinski...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Un fille pour le Diable, l’histoire est dans le titre. Contraint de livrer sa fille à une secte satanique, le père de Catherine contacte un spécialiste des sciences occultes. Au milieu des seventies, en grandes difficultés financières, la Hammer Film s’associe à une firme germanique pour ce projet qui combine enfance et satanisme, sujets très en vogue depuis le triomphe de l’Exorciste (1972).
Le scénario est inspiré d’un roman de Dennis Weathley, à l’origine des Vierges de Satan (1968), l’un de rares films où Christopher Lee joue un « gentil ». Ici Chris est le Père Michaël, ecclésiastique défroqué, reconverti grand maître des « Enfants d’Astaroth ». Un gourou qui lors des rituels, paye de sa personne à l’instar de Lord Summerisle dans The Wicker Man.
Garant de la Hammer Touch, le gothique en costume, cède la place aux quais de la Tamise, tout juste réhabilités. Ce Londres en voie de gentrification est fixé dans une lumière neutre, très éloignée du flamboyant Technicolor des origines. Pour sa première apparition au cinéma la très jeune Nastassja Kinski ne cache rien d’elle-même. Sex and blood mais toujours avec élégance. Très peu montrée, Une fille pour le diable est une bande confectionnée entre chien et loup. Un peu comme si tout le monde, à commencer par Christopher Lee, était conscient de tourner « the last Hammer Film ». Une œuvre historique en quelque sorte.
Michel Flandrin