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La Paix, éternelle Utopie ?
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LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
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Justine Triet parle d’or
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Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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L’ÉNERGIE POSITIVE DES DIEUX

Écrit et réalisé par Laetitia Møller - France 2021 1h10 - avec les membres du groupe Astéréotypie...

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L’ÉNERGIE POSITIVE DES DIEUXLeur musique est une déferlante de rock électrique. Leurs textes assènent une poésie sauvage. Accompagnés de quatre musiciens, Stanislas, Yohann, Aurélien et Kevin sont les chanteurs du groupe Astéréotypie. Rejoints à l’occasion par une cinquième, Claire (notamment dans leur dernier album au titre imparable : Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme). C’est un cri de liberté emportant tout sur son passage que restitue ce formidable documentaire débordant d’énergie et d’humour, qui capte le quotidien de ce groupe de rock hors du commun, entre répétitions, créations, représentations et questionnements personnels.



Issus d’un Institut Médico-Educatif, ces jeunes autistes, tous différents, portent en eux un univers qui leur est propre, et qu’ils répercutent au cœur de leur processus créatif. Encouragés par Christophe L’Huillier, un musicien-éducateur plus passionné d’art brut que de techniques éducatives, ces 4 fantastiques dévoilent alors une impressionnante capacité d’écriture et d’interprétation de leurs textes. Christophe est à la fois celui qui transforme, canalise et surtout celui qui lit entre les lignes, décryptant ce qu’il se passe dans l’esprit de ces jeunes qu’il connaît intimement. Il est le premier à déplacer son regard et sa médiation nous aide à changer d’optique. « Tout ce qui nourrit leur imaginaire se retrouve dans leurs textes », souligne la réalisatrice Laetitia Møller. « Yohann, par exemple, est passionné par les transports et les présentateurs de télévision. Stanislas connaît par cœur tout ce qui se rapporte aux présidents de la République, aux Citroën C5, aux avions et il est fasciné par les Américains… » Et elle ajoute : « En les découvrant, j’ai été saisie d’une violente émotion. Ce groupe que je savais composé d’autistes défiait toutes mes représentations. Ils dégageaient une énergie brute. Ils n’interprétaient pas la musique, ils l’incarnaient. Il se passait là, sous nos yeux, quelque chose auquel nous n’étions pas habitués, quelque chose de puissant et fragile à la fois. L’émotion qui est venue me percuter ce jour-là est le point de départ de ce documentaire. »

L’authenticité du film tient en effet dans le fait de montrer des autistes sans jamais tomber dans le pathos. La réalisatrice porte ainsi un regard juste et sensoriel sur ses personnages et donne à voir leur puissance : la façon dont Stanislas projette les mots dans l’air comme des uppercuts, celle dont Yohann se laisse habiter par les vibrations de la basse. L’Énergie positive des dieux (plus beau titre de film de l’année, non ?) est une invitation à modifier notre vision des choses : il ne s’agit pas ici de voir comment des autistes pourraient s’adapter à notre société, mais bien de nous interroger sur leur singularité et sur notre propre (a)normalité. Puissant, captivant, touchant et terriblement rock’n’roll !