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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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Séance unique le mardi 11 avril à 20h15 en collaboration avec l’École des Beaux-Arts d’Avignon (ESAA), animée par Sirine Fattouh, artiste, chercheure et enseignante.
Le réalisateur Khalil Joreige, ne pourra malheureusement pas être présent.

THE LEBANESE ROCKET SOCIETY

Joana HADJITHOMAS, Khalil JOREIGE - Liban France Qatar 2013 1h35 VOSTF -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

THE LEBANESE ROCKET SOCIETYC’est l’histoire d’un petit pays qui, à l’orée des glorieuses sixties, a voulu conquérir les étoiles. Qui le sait ? Avant d’être systématiquement associé à la guerre, le Liban a lancé des fusées dans l’espace. Redécouvert par Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, le projet, baptisé « The lebanese rocket society », a duré sept ans. Entre 1960 et 1967, sur fond de panarabisme et de course à l’espace entre les États-Unis et l’URSS, un professeur de mathématiques et ses étudiants zélés ont mis sur pied un véritable programme aérospatial. De cette aventure méconnue, le duo d’artistes libanais a fait un documentaire ovni, à la croisée de leurs activités de cinéastes et de plasticiens, sur le pouvoir de l’Art, de la science et du rêve. Ils nous racontent la curieuse genèse de ce film où se télescopent passé, présent et avenir.
Au début était le hasard. Les cinéastes trouvent un timbre poste libanais à l’effigie d’une fusée en route vers la lune. Intrigués, ils décident d’entreprendre des recherches... « On a d’abord interrogé notre entourage, raconte Joana. Personne n’avait jamais entendu parler de ce projet. Les gens riaient, nous conseillant de ne pas perdre notre temps avec cette histoire aux airs de canular. Plus ils riaient plus on avait envie de persévérer... »
Dès 2001, le couple commence à prendre des notes, attentif au moindre indice. À ce stade, il ne sait presque rien, si ce n’est le nom de l’endroit où tout a commencé : l’université arménienne Haigazian, à Beyrouth. Une fois sur place, il plonge dans les archives et remonte quelques pépites : des images de fusées dans un fascicule, deux ou trois photos jaunies. Assez pour avoir la certitude qu’il ne s’agit pas d’une « blague », mais bien d’un projet scientifiquement sérieux. « Nous apprenons que, malgré l’intérêt de l’armée, ce programme s’est toujours voué à la recherche et à la paix. À nos yeux, c’est déterminant ! » Pourtant, l’enquête stagne, s’enlise. Découragé par le peu de documents récoltés, le duo se laisse accaparer par d’autres films, d’autres installations.
Été 2006 : la guerre éclate au sud Liban. « On a senti que notre territoire se rétrécissait, se souvient Khalil. Nos frontières semblaient se rapprocher au lieu de s’éloigner. Nous avions besoin de nous projeter ailleurs, vers l’imaginaire. » C’est alors que l’histoire de la fusée est revenue au premier plan.


Mathilde Blottière pour Télérama