La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ?
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...
La Ménardière : un habitat partagé en construction…
À Bérat, à mi-chemin entre l’Ariège et Toulouse, la Ménardière est un beau domaine aux multiples possibilités. Acquis en 2019 par une douzaine de personnes au bord de la retraite qui refusaient le destin peu folichon, que nos sociétés réservent à leurs vieux : ni solution privée au coût e...
Également au programme - À BOUT DE COURSE
Sidney LUMET - USA 1983 2h10 VOSTF - avec Timothy Hutton, Mandy Patinkin, Lindsay Crouse, Amanda Plummer... Scénario d’E.L. Doctorow, adapté de son roman Le Livre de Daniel.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
amais réédité depuis sa sortie française en 1984, ce drame politique passionnant revient sur l’un des épisodes sombres et tragiques de l’histoire récente des États-Unis : l’exécution en 1953 des époux Julius et Ethel Rosenberg, soupçonnés de trahison et d’espionnage pour le compte de l’URSS.
Comme l’indiquent leur titre, le roman de Doctorow (adapté par lui-même) et le film de Lumet ne se concentrent pas tant sur les époux Rosenberg – renommés Isaacson pour la fiction – que sur leur progéniture : Daniel, l’aîné, et Susan. En adoptant cette structure, le réalisateur se détourne du film-dossier pour se focaliser sur l’intimité de ses personnages, sur la manière dont les deux enfants ont vécu ce traumatisme et ont vu d’une certaine manière leur existence conditionnée par la situation de leurs parents. D’où la relation directe avec le futur À bout de course…
Le récit nous guide entre deux temporalités avec, d’un côté, le passé des parents, de leur jeunesse enthousiaste à leur exécution et, de l’autre, le présent, où le jeune homme essaie tant bien que mal de connaître la réalité des faits et se débat avec les souffrances de sa sœur…
Tourné en pleine période Reagan (élu à la présidence en 1981), synonyme de politique réactionnaire, violemment antisociale et viscéralement anticommuniste, Daniel assume clairement sa charge subversive, notamment dans le plaidoyer implacable qu’il développe contre la peine de mort.
(merci à H. Jordan, culturopoing.com)