LA GAZETTE
(à télécharger au format PDF)

NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Séance avant 13h : 5€
Moins de 18 ans : 5€

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

La Ménardière : un habitat partagé en construction…
À Bérat, à mi-chemin entre l’Ariège et Toulouse, la Ménardière est un beau domaine aux multiples possibilités. Acquis en 2019 par une douzaine de personnes au bord de la retraite qui refusaient le destin peu folichon, que nos sociétés réservent à leurs vieux : ni solution privée au coût e...

Soutenez Utopia Palmer

LAST DANCE !

Écrit et réalisé par Delphine LEHERICEY - France 2023 1h28 - avec François Berléand, Kacey Mottet Klein, Maria Ribot (dite « La Ribot » chorégraphe émérite), Dominique Reymond, Déborah Lukumuena...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LAST DANCE !Inénarrable François Berléand ! Quel régal de le voir en interprète principal de cette comédie à la fois tendre et combattive ! Pourtant cette affaire-là semblait bien mal emmanchée. Tant d’années de complicité entre Germain et sa moitié balayées d’un revers du sort. Que Lise parte en premier ? Ce n’était pas du tout prévu : c’est Lise, toujours élégante, toujours dynamique, curieuse de nouvelles expériences, qui était censée tenir la barre jusqu’au bout et le tirer vers l’avant, vers le haut, lui, Germain, 75 balais, doux rêveur lunaire, peu intéressé par les choses matérielles…
Tandis que Lise virevoltait entre de multiples activités à l’extérieur, Germain le casanier se plaisait à paresser dans l’herbe de ses souvenirs et cela les liait comme deux inséparables, complémentaires dans une jouissive complicité. Lise partie, c’est non seulement un univers qui s’écroule, mais un autre qui vient envahir la placidité du quotidien. Même pas le temps de pleurer tranquillement, de rester un peu en tête-à-tête avec son deuil, de goûter une solitude réparatrice. D’emblée le fils aîné, Matthieu, se sent investi d’une mission de protection de son vieux papa : il répartit les rôles, distribue les tâches, impose aux membres de la famille une intenable rotation des visites au veuf forcément en danger de dépression.



Voilà Germain tributaire d’un agenda de fer, sans plus une seconde laissée à sa liberté. Sans doute par habitude, il se laisse faire sans trop protester, hébété par le vide qu’a laissé l’absente. Puis, sans mot dire, il va se rebeller et s’affranchir des consignes pour tenir une promesse faite à son grand amour : malgré sa réticence à toute activité collective, il va prendre son relais dans le spectacle de danse qu’elle préparait au sein d’une petite troupe mêlant professionnels et amateurs. Notre Germain bedonnant, le corps pataud, va donc reprendre le rôle laissé vacant par sa svelte épouse ! Les autres danseurs le regardent incrédules, mais La Ribot, l’incroyable chorégraphe, est convaincue qu’elle peut tirer des merveilles de ce corps paresseusement indomptable, noué de peine rentrée. L’occasion de montrer que la danse peut transcender les apparences, réparer les blessures, qu’elle est faite pour tous, vitale, capable d’insuffler un nouveau souffle chez n’importe qui… Et nous allons vivre l’envolée de Germain vers de nouvelles complicités, vers la vie…