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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
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Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
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Vendredi 22 NOVEMBRE 2019 à 20h15

La fin du monde ou la fin d’une civilisation ? La revanche de la Nature


SOIRÉE DE CLÔTURE DU COLLOQUE CHARBONNEAU
PROJECTION DE URTH et SLOW ACTION suivie d’une conférence / débat avec Thierry Paquot, philosophe. Prévente des places au cinéma, à partir du Mardi 12 Novembre.

Cette soirée est l’occasion d’associer les idées radicales de Bernard Charbonneau à des films critiques de la société « dé-naturalisante » et de comprendre comment l’on peut dénoncer l’absurdité d’une société prométhéenne aussi bien par l’écrit que par l’image. Sur une proposition de l’association Monoquini, nous avons choisi deux films du réalisateur Ben Rivers, Slow action et Urth, adaptés de récits de l’écrivain Mark von Schlegell. Ben Rivers, né en 1972, artiste et cinéaste britannique, joue sans cesse du documentaire et de la fiction pour produire des films hybrides dérangeants et poétiques qui questionnent écologiquement notre monde.

SLOW ACTION

Ben Rivers - video GB 2010 45mn VOSTF -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

SLOW ACTIONSlow action se présente également comme un film de science-fiction post-apocalyptique, en quatre parties distinctes. Parcourant des environnements étranges ou extraordinaires, le récit applique la notion de biogéographie insulaire (l'étude de l'évolution des espèces et des écosystèmes isolés au sein d'un milieu hostile) à la conception de la vie sur terre dans quelques centaines d'années, l'accroissement du niveau de la mer ayant créé des zones où apparaîtraient de possibles micro-sociétés imaginées par l’écrivain de science-fiction Mark von Schlegell.
De mystérieux narrateurs nous accompagnent dans divers sites autour du globe : Lanzarote, île paradisiaque connue pour ses plages et néanmoins un des lieux les plus secs de la planète, parsemée de volcans éteints et d'architectures futuristes ; Tuvalu, un des plus petits pays au monde, strié de fines bandes de terre surnageant à peine au-dessus du niveau des eaux du Pacifique, dans l’archipel polynésien ; Hashima, surnommée Gunkanjima, « l ’île cuirassée », un rocher proche des côtes de Nagasaki au Japon sur lequel repose une ville de béton désertée et décatie, qui abritait autrefois des milliers de familles de mineurs y extrayant le charbon ; et Somerset, reliquat de l’ancienne Albion engloutie, où s’est instauré, au cœur des ténèbres, un modèle tribal sur les ruines de la civilisation…

Tournés avec une caméra mécanique 16mm Bolex, traités artisanalement dans un atelier-laboratoire où le hasard des manipulations chimiques confère une qualité particulière aux images, les films de Ben Rivers se consacrent aux zones en marge de la civilisation contemporaine, aux mondes clos ou préservés, et aux individus qui parfois les habitent. Cet artiste-cinéaste londonien, en étant à la fois cameraman, monteur, laborantin, jongle avec une économie où il maîtrise en solitaire l'ensemble du processus de création, en dehors des modes conventionnels de production – et de diffusion – cinématographique.
Mêlant les influences du roman d’anticipation et les aspirations sociales, philosophiques et politiques d’auteurs tels que Henry David Thoreau ou William Morris, Ben Rivers offre une expérience poétique originale qui résonne avec les préoccupations contemporaines autour des notions d’autonomie, de résilience, de survivance, de notre rapport au monde et à la nature.

En première partie :
URTH

GB 2016 19 mn VOSTF couleur
(vidéo HD, tourné en 16mm)

Urth est le nom d’un complexe de serres abritant sur Mars des écosystèmes à une époque indéterminée. Une femme, peut-être la dernière survivante d’une catastrophe environnementale, en prend soin, commentant dans son journal de bord, méthodiquement, scientifiquement, l’évolution de ce vestige de la vie dont les images nous apparaissent déjà comme des ruines lointaines.
Si le récit évoque la fin d’un monde de science-fiction, le décor à la beauté mélancolique dans lequel Ben Rivers a tourné est bien réel : il s’agit de Biosphere 2, un projet d’écosystème artificiel tombé en désuétude en Arizona. Une utopie qui semble désigner un « futur sans avenir » dont l’humanité, coupée de son rapport à la nature terrestre, est irrémédiablement exclue.