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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117   Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février  Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...

LES AVENTURES D’ANTOINE DOINEL

Également au programme - DOMICILE CONJUGAL - L’AMOUR EN FUITE - LES 400 COUPS

BAISERS VOLÉS

François Truffaut - France 1968 1h30mn - avec Jean-Pierre Léaud, Delphine Seyrig, Michael Lonsdale et Claude Jade... scénario de François Truffaut, Claude De Givray et Bernard Revon. Musique d’Antoine Duhamel.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

Après Les 400 Coups (1959) et le court-métrage Antoine et Colette (1962), et avant Domicile Conjugal (1970) et L’amour en Fuite (1979), François Truffaut poursuit dans Baisers Volés les aventures d’Antoine Doinel, son alter ego qui deviendra progressivement le double de son interprète, Jean-Pierre Léaud. Réformé de l’armée pour instabilité caractérielle, celui-ci tente de renouer avec Christine Darbon. Il travaille comme gardien de nuit, puis comme détective privé dans l’agence Blady. Au cours d’une enquête, chargé de surveiller le personnel d’une boutique de chaussures, il tombe follement amoureux de la femme du patron, Mme Tabard.

Malgré la fantaisie et l’humour du film, la gravité n’est jamais loin (le mystérieux personnage à l’imperméable qui suit Christine réapparaît régulièrement, relançant une sensation de menace latente), la mort est toujours susceptible d’arriver là où on ne l’attend pas. Le seul remède semble être l’amour, qu’Antoine recherche à tout instant, souvent de façon désordonnée : « Après la mort, faire l’amour, c’est une façon de compenser. On a besoin de se prouver qu’on existe », lui déclare un des personnages. Baisers volés est ainsi un subtil équilibre de légèreté et de gravité, d’humour et de profondeur, où Truffaut s’amuse avec son idée de série autour du même personnage ou avec certains aspects de la modernité et livre une galerie de portraits où pointe la folie de chacun.