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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Également au programme - CE PLAISIR QU’ON DIT CHARNEL - LA DERNIÈRE CORVÉE
(Police frontière) Tony RICHARDSON - USA 1982 1h48mn VOSTF - avec Jack Nicholson, Harvey Keitel, Valerie Perrine, Warren Oates... Scénario de David Freeman, Walton Green et Deric Washburn.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Garde-frontière désabusé fraîchement installé à El Paso, à la frontière mexicaine, Charlie (Nicholson) est chargé de la sale mission de reconduire les migrants de l’autre côté du Rio Grande. Entre la pression de ses collègues et la frénésie consumériste de sa femme, il se laisse entraîner dans un trafic lucratif...
The Border met en parallèle ce lieu de transit consacrant l’exploitation de la misère humaine et la prise de conscience progressive du protagoniste : alors qu’il a été instrumentalisé par un système inique, Charlie, indigné jusqu’à la nausée, se hisse au-dessus de sa condition et se retourne contre ses pairs. Comme chez Sidney Lumet auquel on songe parfois, le film fustige une corruption systémique au sein de cette unité de la police qui semble pouvoir agir en toute impunité.
Jack Nicholson livre ici l’une des prestations les plus nuancées de sa carrière. Bloc de granit insondable au début du film, il fend peu à peu l’armure pour s’humaniser devant la caméra de Richardson (l’un des initiateurs du Free Cinema anglais au début des années 60). À ses côtés, Harvey Keitel campe avec jubilation un type cupide et cruel. Une oeuvre méconnue et forte qui reste d’une étonnante actualité. (F. Garbarz)