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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
(The Draughtman's contract) Écrit et réalisé par Peter GREENAWAY - GB 1983 1h43mn VOSTF - avec Anthony Higgins, Janet Suzman, Anne-Louise Lambert, Hugh Fraser, Lynda La Plante... Musique de Michael Nyman - COPIE NUMÉRIQUE RESTAURÉE.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
C’est le film qui fit découvrir Peter Greenaway, le plus accessible certainement de son œuvre, le plus ludique – il joue avec nous, nous jouons avec lui –, le plus excitant, celui qui procure le plus de plaisir… Avec la musique de Michael Nyman, directement inspirée de Purcell, que vous allez tous reconnaître…
Monsieur Neville est ambitieux. Ambition contrariée par son insolence et son indolence naturelles. En cet été de 1694, il est en villégiature chez Monsieur Herbert, à Compton Anstey, dans le verdoyant Wilshire. Pressé par Madame Herbert, Neville signe avec elle un curieux contrat : pour le prix de douze dessins de la propriété, il aura l’entière liberté d’user de la plus intime hospitalité de son hôtesse.
Par d’adroites manœuvres et un élégant chantage, on se servira de son opportunisme et de sa paradoxale naïveté pour le plonger jusqu’au cou, et à son insu, dans une ténébreuse affaire, où le crime d’adultère fera figure d’insignifiante broutille…
Des crimes, il y en a dans le film, mais pas toujours ceux que l’on croit, ou ceux auxquels on s’attend. Dérouté, surpris, constamment intrigué, le spectateur tente de trouver des réponses à ces énigmes, à ces mystères qui peuplent ce superbe jardin anglais. Et plus il croit avancer vers la solution, plus il s’en éloigne. Fin ouverte, questions sans réponses, toute la magie du film réside dans cette brume, ce flou si étranges et fascinants.
Mais le film n’est pas qu’une intrigue « policière » ; c’est aussi un fruit vénéneux, où la perversité se taille la part du lion. L’art et le sexe y font bon ménage, tout comme le jeu du pouvoir. Un délice, d’une élégance et d’une ironie délectables…