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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117   Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février  Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...

CINÉMA RETROUVÉ

Également au programme - ITIM, LES RITES DE MAI - L’ANGE ROUGE - LA GRANDE BOUFFE - LE DIEU NOIR ET LE DIABLE BLOND - NOUS NOUS SOMMES TANT AIMÉS - TRAINS ÉTROITEMENTS SURVEILLÉS - VOICI LE TEMPS DES ASSASSINS

Jeudi 19 JANVIER 2023 à 20h15

CINÉMA RETROUVÉ

Rendez-vous mensuel, consacré aux films classiques et aux raretés du cinéma mondial en copies restaurées, proposé par l’association RIFIFI en partenariat avec Positif.
Un cycle de séances pour renouer avec le patrimoine cinématographique dans les meilleures conditions - Séance précédée d'une présentation

SEULS LES ANGES ONT DES AILES

(ONLY ANGELS HAVE WINGS) Howard HAWKS - USA 1939 2h01mn VOSTF - Avec Cary Grant, Rita Hayworth, Jean Arthur, Richard Barthelmess... Scénario de Jules Furthman et Howard Hawks.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

Croyez-nous : voir ce magnifique film de Howard Hawks dans une salle de cinéma s’avèrera une expérience de spectateur des plus réjouissantes ! Film d’aventure exotique, romanesque et trépidant, Seuls les anges ont des ailes est une merveille issue du grand cinéma américain des années 30, tout en recélant les fameuses thématiques du cinéaste.
A Barranca, port bananier d’Amérique du Sud, les missions d’une modeste flotte aéropostale défient les dangers de la Cordillère des Andes. Au bar de l’aérodrome, débarque un soir une musicienne américaine en escale. Bonnie Lee y rencontre Geoff Carter, l’ombrageux chef du groupe d’aviateurs…
La décennie 30 d’Howard Hawks est une période créative parmi les plus réussies de l’histoire d’Hollywood où Seuls les anges se place très haut. Le réalisateur vient de diriger Cary Grant dans la célèbre « screwball comedy » survoltée L’Impossible Monsieur Bébé et sort des tiroirs un projet sur une compagnie d’aviation qu’il a côtoyée lors d’un tournage au Mexique (rappelons que Hawks est pilote et passionné d’aéronautique). Cadre qui lui permet de filmer ce qu’il adore : un groupe isolé composé de professionnels casse-cou qui « font le boulot » en défiant la mort de façon adolescente. Ne lui reste qu’à déployer sa vision toute personnelle de la comédie humaine, loin de l’individualisme en vogue.
Le film est une démonstration éclairante du traitement – inédit dans le cinéma américain d’alors – des rapports hommes-femmes par le cinéaste. Rencontres irrésistibles, à l’image de Cary Grant et Jean Arthur, mais dont les normes relationnelles sont parasitées par un « romantisme blasé, des hommes endurcis et stoïques et des femmes à la fière liberté » pour reprendre les mots du critique Todd McCarthy.
Que dire de Cary Grant dans le film sinon qu’il y est génial en aviateur coiffé d’un panama, aussi insaisissable que vif et blagueur. Un rôle en rupture de ses rôles comiques, tout comme Jean Arthur dont les habitudes prises chez Frank Capra sont bousculées par les méthodes iconoclastes du « renard argenté » (surnom de Hawks).
Entre eux s’immisce Rita Hayworth, dans des apparitions terrassantes qui la sauveront définitivement d’années employées aux panouilles de fond d’écran.
Howard Hawks est un grand classique particulièrement mal transmis aujourd’hui (on compte les éditions blu-ray de ses films sur les doigts de la main en France), raison de plus pour ne pas rater cette séance unique d’un immense film qui défie la tragédie. Une ode à la camaraderie et à l’amour sans pleurnicheries que l’on a justement acoquinée au travail de l’écrivain Ernest Hemingway.