UTOPIA SAINTE BERNADETTE
5 avenue du Docteur Pezet, 34090 Montpellier (Tram 1 Saint Eloi)


INFOS PRATIQUES et TARIFS

LA GAZETTE UTOPIA (à télécharger au format PDF)
Où trouver la gazette (carte des dépôts)

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

Soutenez Utopia Palmer

CARTE BLANCHE AUX CAHIERS DU CINÉMA
Séance unique lundi 25 février à 20h30
, proposée et animée par Jean-Philippe Trias, Maître de conférences à l'université Montpellier 3 - PaulValéry, suivie d'une rencontre avec Stéphane Delorme, rédacteur en chef, et Nicolas Azalbert, critique aux Cahiers du cinéma.

LES GARÇONS SAUVAGES

Écrit et réalisé par Bertrand MANDICO - France 2017 1h50mn - avec Vimala Pons, Pauline Lorillard, Diane Rouxel, Mathilde Warnier, Anaël Snœk, Sam Louwick, Elina Löwenshon... Grand prix du Festival International du Film Indépendant de Bordeaux 2017. Bande-son somptueuse.
Interdit aux moins de 12 ans

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LES GARÇONS SAUVAGESJoignez vous sans hésiter, œil, cœur et esprit grand ouverts, à l’extraordinaire aventure des garçons sauvages, à bord du voilier d’un mystérieux capitaine, viril, étrange, sensuel… Voyage sans retour qui infiltre l’espace morcelé du genre, où l’on ne sait plus ce qui tient à l’homme et ce qui tient à la femme, dès lors que les pieds foulent l’île du plaisir, cette gigantesque huître dont la nacre se fond dans une végétation luxuriante, sauvage, épanouie… Un film en noir et blanc d’où il pleut des couleurs et dont vous ressortirez les jouent trempées de rose, témoin de la timidité, du trouble ou du délice… Un film qui vous replongera aussi bien dans l’enfance, avec ses clins d’œil au Jules Verne de L’Île au trésor, que dans votre maturité la plus folle, aux côtés de Rimbaud, de David Lynch et de ce bon vieux Charles Laughton et sa Nuit du chasseur… Allez-y franco : le ticket de cinéma en main en guise de boussole, orientez-vous vers le numéro de salle qu’il indique et installez vous dans votre fauteuil comme si c'était un parachute qui s’apprête à faire un grand saut dans le vide, vous qui aimez côtoyer les sensations fortes et les nuages rêveurs… Quant à la carte Michelin que vous aviez prise par précaution, vous pouvez la jeter dans la première poubelle que vous croiserez, car ce périple ne fera pas autre chose que vous mener bien loin des sentiers battus…

L’erreur de ces petits chenapans de garçons sauvages – vous pouvez les compter sur les doigts de la main, ils sont cinq –, c’est qu’ils pensaient avoir pensé à tout. En bons gosses de riches, épris d’une liberté déchaînée et sans scrupules, ils pensaient que le monde leur était dû et qu’ils pouvaient mettre le feu sans jamais se brûler. Tellement insupportables que ce feu, ils pensaient même l’avoir inventé. Voici donc l’histoire d’Emmanuel Macron, d’Edouard Philippe, de Bruno Le Maire, de… Ah non ! On recommence. Voici donc l’histoire de Romuald, Jean-Louis, Tanguy, Sloane et Hubert, qui commettent un beau jour un crime terrible mais dans la bonne humeur, parce que quand il vous manque une case, allez essayer d’aligner les coloris sur un Rubik’s cube, vous verrez bien, c’est pas facile. Ils miment l'affliction au cours du procès, mais la juge n’est pas dupe… Et leur colle sa sentence : « Jeunes gens, vous serez repris en main par le Capitaine ». Ça les fait bien marrer : pas d’amende, pas de prison, juste un navigateur de pacotille qu’ils s’imaginent déjà mener en bateau. Rira bien qui rira le dernier, pourtant, car le Capitaine a plus d’un tour dans son sac et des petits malins dans leur genre, il en a vu passer… Aucun n’a réchappé à son talent de dompteur, sauf ceux qui ont préféré mourir que courber l’échine… Et puis il n’est pas seul, il y a aussi le docteur, Séverine, sa muse kaléidoscopique aux mille couleurs et mystères, belle comme les astres, impitoyable comme les dieux… De cette île en forme d’huître où atterrissent les garnements, elle est la perle. Elle en connaît tous les recoins, tous les secrets, tous les tours de magie… Mais n’en faudrait-il pas un peu plus pour remonter les bretelles de nos garçons sauvages ? Et les bretelles de quoi, au juste…

Film génial, fascinant, organique, noir de soleil et colorié au pétrole, hybride, fougueux, poétique, dont la réalité semble sortie du chapeau magique d’un magicien qui s’amuserait à traficoter cette grande machine qu’est notre perception, comme s’il suffisait de cueillir l’iris de l’œil pour qu’il s’enracine dans la terre, Les Garçons sauvages est une sacrée pépite de cinéma, une proposition sensationnelle et fichtrement utopique. Donc fichtrement Utopia.

Rencontres avec les Cahiers du cinéma : lundi 25, mardi 26, mercredi 27 février 2019 - En partenariat avec : UFR1 Faculté Lettres et Arts, Bibliothèque Universitaire, Centre Culturel Universitaire -

Lundi 25 : 18h30 vernissage de l’exposition de la BiU consacrée aux Cahiers du cinéma
Mardi 26 : 15h45 amphi D09 master-class « Pourquoi le cinéma ? » (ouvert au public), projection au Diagonal
Mercredi 27 matin : 9h amphi D09, rencontre « Pourquoi la critique ? » (ouvert au public)