UTOPIA SAINTE BERNADETTE
5 avenue du Docteur Pezet, 34090 Montpellier (Tram 1 Saint Eloi)


INFOS PRATIQUES et TARIFS

LA GAZETTE UTOPIA (à télécharger au format PDF)
Où trouver la gazette (carte des dépôts)

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...

Soutenez Utopia Palmer

MONSIEUR VERDOUX

Écrit et réalisé par Charles CHAPLIN - USA 1947 2h03mn VOSTF - avec Charlie Chaplin, Martha Raye, Isobel Elsom, Marilyn Nash... D’après une idée de Orson Welles.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

Chaplin s’est inspiré de l’affaire Landru, le célèbre tueur en série, arrêté en 1919 et condamné à mort en 1922 au terme d’un procès qui passionna les foules. Pour satisfaire les besoins de sa famille, Landru, tombeur de ses dames, promettait le mariage à ses victimes, principalement des femmes riches. Il les étranglait pour les dépouiller de leurs biens, puis il prenait soin de faire disparaître les cadavres en les brûlant dans la cuisinière de sa villa de banlieue, où il avait attiré les malheureuses.
Chaplin interprète lui-même Landru rebaptisé Verdoux. Fini Charlot, le chapeau rond, la canne et la redingote élimée : Verdoux porte une moustache soignée et un costume sur mesure, il est élégant et courtois. C’est un esthète cultivé, charmeur et incroyablement séduisant. Un assassin sympathique… Calculateur, adroit et déterminé, il est dans le même temps capable de maladresse et de sentiments lorsqu’il tente d’expérimenter un nouveau poison sur une victime qui se trouve être une jeune fille désespérée, adepte de Schopenhauer. Alors qu’il s’apprête à lui faire boire son funeste breuvage, il découvre certains points communs entre eux. Il renonce alors à son plan et décide de l’aider en lui donnant de l’argent…
Chaplin amuse toujours la galerie jusqu’à faire rire aux larmes : aucun temps mort pendant deux heures, une inventivité de tous les instants, un mélange superbe de drame et de comédie, des dialogues graves et loufoques. Pourtant la cruauté de Verdoux n’est jamais vraiment dissimulée.

Mais… comment un criminel, un monstre, peut-il faire rire ? « Le spectateur est démasqué. Le voilà divisé entre sa bonne conscience et son plaisir à se faire le complice d’un meurtre. […] C’est un rire bien particulier, qui signale la division subjective entre la satisfaction inconsciente et l’interdit. […] Surgit, avec le rire dont on se défend, une jouissance qui se faufile malgré la censure.» ML Susini