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L’AFFAIRE CICÉRON

(FIVE FINGERS) Joseph L. MANKIEWICZ - USA 1951 1h48mn VOSTF - avec James Mason, Danielle Darrieux, Michael Rennie, Walter Hampden... Scénario de Michael Wilson (mais surtout de Mankiewicz lui-même, bien qu'il ne soit pas crédité au générique), d'après le roman de L.C. Moyzisch.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

L’AFFAIRE CICÉRONLe génial Joseph L. Mankiewicz nous offre un film d'espionnage à la Graham Greene, ou à la John Le Carré, supérieurement intelligent et subtil, ironique jusqu'au vertige. L'ironie est même le sujet profond de L'Affaire Cicéron : ironie du destin, de l'histoire, de la condition humaine, des désirs et des ambitions. La vision du monde proposée par le film est pour le moins désenchantée, comme souvent chez Mankiewicz, mais elle est exprimée avec un brio et une saveur qui assurent un plaisir fou au spectateur, même s'il est parfaitement conscient de la noirceur fondamentale de l'œuvre.

Évocation libre mais documentée de la destinée d'un des plus célèbres espions de la seconde guerre mondiale, sur laquelle plane bien des mystères non résolus, L'Affaire Cicéron commence en Mars 1944 à Ankara, ville neutre où tous les pays belligérants sont représentés.
Diello, valet de chambre à l'ambassade d'Angleterre, prend contact avec Moyzisch, qui travaille à l'ambassade d'Allemagne, et propose de lui fournir, moyennant finance, les photographies de documents ultra-secrets. D'abord dubitatifs, les Allemands sont surpris par la qualité de la première « livraison » de Diello et décident de l'utiliser régulièrement. Son nom de code sera « Cicéron ».
Parallèlement, Diello s'associe pour ce travail de l'ombre avec son ancienne patronne, la comtesse Staviska. C'est ensemble qu'ils projettent de s'enfuir lorsque des agents de l'Intelligence Service arrivent à l'ambassade d'Angleterre pour enquêter sur les fuites d'information qui s'y produisent. Mais au jeu de la trahison et du faux-semblant, la partie n'est jamais gagnée…

James Mason est prodigieux : élégant, hautain, amoureux de lui-même, savourant ses propres machinations à la fois comme spectacle, comme jeu intellectuel et comme moyen de dominer les autres…