SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...
MARDI 19 NOVEMBRE à 20h
Séance unique dans le cadre du Festival Migrant'scène suivie d'un débat avec la Cimade et SOS Méditerranée
Giulia BERTOLUZZI - documentaire Italie 2019 53mn VOSTF -
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Quel effet peut avoir la vue d’un cadavre flottant dans l’eau comme un étrange poisson ? « Strange Fish » évoque la chanson Strange Fruit de Billie Holiday où, dans l’indifférence générale, la violence contre les Noirs est normalisée au point que « des corps noirs pendent des arbres » comme des fruits bizarres. Au sud de la Méditerranée, le sentiment est le même. Dans la ville tunisienne de Zarzis, sur la frontière libyenne, les pêcheurs partent chaque jour avec l’angoisse de trouver en mer le corps flottant d’un migrant mort. Depuis 2011, suite à la guerre civile libyenne et au développement du trafic d’êtres humains, le nombre de migrants par bateau au départ des côtes libyennes a fortement augmenté. De même que celui des victimes en mer retrouvées le long des zones côtières, près de lieux de départs (notamment Sabratah, Zaouia et l’est de Tripoli). Les cadavres sont parfois repoussés par les vagues jusqu’aux plages, et parfois retrouvés en mer par des pêcheurs choqués.
Mais la réalisatrice italienne Giulia Bertoluzzi ne s’arrête pas au drame des « damnés de la mer » et à l’indifférence qui les entoure, elle veut plutôt raconter la réaction profonde et humaine des héros anonymes de Zarzis. Le film dresse le portrait de de Salah Mecherek, capitaine d’un bateau de pêche à la sardine, de Chemseddine Bourassine, président de l’association des pêcheurs, et de Chemseddine Marzoug, ex-pêcheur, bénévole pour le Croissant Rouge et actuel fossoyeur pour les nombreux inconnus qui s’échouent sur la côte. Depuis 15 ans, ces hommes de la mer ont aidé et sauvé des milliers de personnes. « Et si on les retrouve morts, on les aide aussi, on les enterre », dit Chamseddine Marzoug.
(d'après Primed.tv et le Fifdh de Genève)