UTOPIA SAINTE BERNADETTE
5 avenue du Docteur Pezet, 34090 Montpellier (Tram 1 Saint Eloi)


INFOS PRATIQUES et TARIFS

LA GAZETTE UTOPIA (à télécharger au format PDF)
Où trouver la gazette (carte des dépôts)

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...

Soutenez Utopia Palmer

Séance unique le mardi 14 janvier à 20h suivie d’une discussion animée par le Collectif montpelliérain de solidarité avec le peuple kurde et le Centre démocratique kurde.

TERRE DE ROSES, le combat de femmes kurdes pour la liberté

Zaynê AKYOL - documentaire Canada/Allemagne 2017 1h26mn VOSTF -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

TERRE DE ROSES, le combat de femmes kurdes pour la libertéElles appartiennent au PKK, le Parti des Travailleurs du Kurdistan, qui est aussi un mouvement de guérilla. En plus de défendre le territoire kurde en Irak et en Syrie, elles luttent contre Daech (le groupe Etat Islamique), tout en incarnant un idéal révolutionnaire axé sur l'émancipation des femmes.
Portant un regard sobre sur le quotidien de ces femmes au tempérament exceptionnel, la réalisatrice, canadienne d’origine kurde, nous permet d’être les témoins privilégiés de leurs activités rituelles, du lien qui les unit les unes aux autres mais aussi de partager leurs interrogations et leur douleur à avoir dû quitter famille, études et amis. Leurs journées de soldates se déroulent au rythme des réunions politiques, de l’entraînement physique et du maniement des armes dont elles vantent avantages et inconvénients comme d’autres échangeraient sur les aspects positifs ou négatifs d’une recette de cuisine. Ce n’est pas sans émotion qu’on les écoute parler de leur « kalach » ou de leur lance-roquette comme de leur meilleur ami. Ce qui ne les empêche pas de rester femmes : elles prennent soin de leur chevelure qu’elles coiffent longuement et qu’elles ornent de keffiehs aux couleurs vives de manière à égayer leur uniforme kaki et à la coupe masculine.

Ignorant les scènes de combat tout autant que les propos directement politiques, la réalisatrice préfère laisser la parole à celles qui ont décidé de se battre contre les idées moyenâgeuses, tout particulièrement à l’encontre des femmes, de l’état islamique. C’est avec passion que Sozdar, la plus âgée d'entre elles, nous convainc des dangers d’un mariage qui soumet la femme à la domination de son mari tandis que l’on s’émeut face à Rojen, tiraillée entre la douleur que représente la certitude de ne plus jamais revoir sa mère et la satisfaction de pouvoir considérer son engagement comme un gage de solidarité envers toutes les femmes…