SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...
Renaud BARRET - documentaire France / RDC 2019 1h34mn VOSTF -
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
En 2010, on découvrait avec enthousiasme, grâce à un épatant documentaire de Renaud Barret et Florent de La Tullaye, le staff Benda Bilili, une bande de joyeux paralytiques de Kinshasa, musiciens des rues, armés d'instruments home made à partir de trois bouts de ficelle et de trois morceaux de ferraille, qui dégageaient plus d'énergie qu'un Mick Jagger sous speed. Le film Benda Bilili montrait aussi le chaos indescriptible d'une ville tentaculaire où la notion de services publics semblait avoir été totalement oubliée, mais dont la population semblait prête à tout pour vivre jour et nuit à 100 à l'heure comme si demain était pour le moins incertain. Rien d'étonnant dans un pays qui a connu durant vingt ans une des plus terribles guerres civiles de l'histoire de l'humanité, dans une indifférence occidentale flagrante.
Renaud Barret, durablement fasciné par la vitalité de Kinshasa, nous plonge cette fois-ci au cœur de la scène hétéroclite des performeurs et plasticiens de rue qui, par leur pratique artistique quotidienne et totalement indépendante, questionnent tous les maux de leur pays, avec un espoir plus que ténu de pouvoir un jour vivre de leur art.
Et vous allez tomber en amour de ces personnages : Freddy Tsimba, qui réalise des sculptures gigantesques et superbes avec les douilles et machettes qui ont massacré ses compatriotes, Béni Baras, SDF métis congolo-belge qui crée des œuvres à partir de déchets en attendant de prouver sa nationalité belge, ou Géraldine Tobe, qui revient en permanence dans ses peintures sur le traumatisme de l'exorcisme qu'elle a subi enfant. Avec un talent et un courage magnifiques, ils dénoncent pêle-mêle le pillage par les multinationales et quelques possédants des immenses ressources en matières premières de leur pays, la corruption de la classe dirigeante, les guerres fratricides, le rôle délétère des évangélistes, de plus en plus puissants.
Et leur infatigable subversion force l'admiration et donne une bonne dose d'espoir en l'humanité.