SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...
Également au programme - MY LOVER THE KILLER - NOUS LA MANGERONS, C’EST LA MOINDRE DES CHOSES
42e CINEMED
Avant première le jeudi 22 octobre à 18h, suivie d'une discussion avec le Collectif de Soutien au Peuple Grec
Puis le film SERA PROGRAMMÉ À PARTIR DU 18 NOVEMBRE
Marianna Economou - Grèce 2019 1h13mn VOSTF -
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Quand les tomates bio de Christos et Alexandros rencontrent la musique de Wagner en plein champ, une énergie incroyable envahit les abords d’Elias, petit village agricole du centre de la Grèce, jusqu’alors voué à disparaître. La plaine de Thessalie a toujours été un bassin actif de l’agriculture grecque, mais aujourd’hui la crise économique a mis à mal toute activité dans la région. Les deux cousins ont décidé de consacrer leurs terres à la culture bio et de valoriser leurs produits, sur place, dans le hangar derrière la maison, avec l’aide des grand-mères du village.
Au premier abord, la question, très sérieusement posée par les protagonistes du film, interloque le spectateur : pour favoriser leur croissance, est-il préférable de leur faire écouter du Beethoven, du Wagner, du Jul, du BTS, ou de la musique traditionnelle grecque ? Et les images de nos maraîchers en herbe, chercheurs autodidactes en agronomie musicale, déployant des kilomètres de câbles à travers champs pour raccorder des enceintes qui cracheront parmi les plants des décibels de symphonies cuivrées ou de rebetiko, plantent d’emblée le décor d’un documentaire d’autant plus joyeux et poétique qu’il est ancré dans une réalité aride et caillouteuse : l’histoire d’un petit village isolé, abandonné par sa population, qui finirait de mourir doucettement dans l’indifférence générale si une poignée d’hurluberlus (pas tant que ça en fait) ne s’était vouée corps et âme à la défense d’une certaine variété de tomates, unique au monde – variété héritée, ce n’est pas rien, des voyages de Christophe Colomb. Quand les tomates rencontrent Wagner est un conte, une fable qui parle de relocalisation de l’économie, de semences naturelles, de commerce équitable, d’agriculture biologique et de commerce international, mais pour une fois sans se poser en donneur de leçons : avec un sourire et une fraîcheur extraordinaires qui donnent envie, toutes affaires cessantes, de s’expatrier à Elias pour rencontrer cette belle humanité.