UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...

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THE PARTY

Blake EDWARDS - USA 1968 1h38mn VOSTF - avec Peter Sellers, Claudine Longuet, Marge Champion, Steve Franken... Scénario de Blake Edwards et Frank Waldman. COPIE NUMÉRIQUE – VERSION RESTAURÉE.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

THE PARTYOn plaint sincèrement celle ou celui qui ne rit pas à The Party, sans doute le film le plus drôle et le plus virtuose qu’ait jamais réalisé l’orfèvre Blake Edwards. C’est un mélange de grossièreté absolue et de subtilité raffinée, un enchaînement de gags chorégraphiés avec une précision d’horloger suisse, et dont la rapidité étourdissante contraste avec la lenteur flegmatique (et tout indienne…) de Peter Sellers, acteur génial qui ne le fut jamais autant qu’ici…

Sellers est donc Indien, répondant au doux nom de Hrundi V. Bakshi, et acteur importé à Hollywood. Acteur-catastrophe qui vous dévaste un plateau de tournage et conduit toute l’équipe au bord de la crise de nerfs : c’est ce qu’on voit dans la séquence d’ouverture, inoubliable. Par une suite de hasards malencontreux, il se retrouve invité à la très chic « party » que donne le producteur du film dont il a été viré avec pertes et fracas…
Le prétexte importe peu. La drôlerie naît de l’irruption dans un lieu sompteux, où la richesse dégouline avec un faste ostentatoire qui confine à la vulgarité (malgré les grands airs que chacun se donne), avec son cortège de courtisans et d’hypocrites, de l’irruption disais-je d’un individu qui ne devrait pas se trouver là et qui est en déphasage complet avec tout le reste.

La naïveté de Hrundi, sa bonne volonté, son absence totale de calcul, son ignorance des tortueuses relations de dépendance entre les individus présents, bref sa candeur à la limite de l’imbécillité (ô combien sympathique dans ce panier de crabes !) entraîne des catastrophes en série qu perturbent tous ces messieurs-dames déjà bien névrosés : pris à leurs propres pièges, mis nez à nez avec leurs mensonges, leur fausseté, ils se trouvent entraînés dans des situations paroxystiques… Et plus va le film, et plus s’intensifie le délire qui vous essore littéralement de rire… sauf si on fait partie de ceux que l'on plaignait sincèrement plus haut.