MON C.E. ROULE POUR UTOPIA

METTEZ VOTRE PUB
DANS LA GAZETTE !


NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Groupe ( >30p.) : 3,50€
TARIF étudiants, lycéens, collégiens, demandeurs d'emploi, bénéficiaires du RSA : 4,50€ (sur présentation d'un justificatif). PASS CAMPUS : 4 euros. Paiement CB, Chèque ou Espèces.

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024...

Soutenez Utopia Palmer

LES INVISIBLES

Louis-Julien PETIT - France 2018 1h43mn - avec Audrey Lamy, Corinne Masiero, Déborah Lukumuena, Pablo Pauly, Sarah Suco... Scénario de Louis-Julien Petit et Marion Doussot.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LES INVISIBLESTout comme Discount, le premier film de Louis-Julien Petit qu'on avait déjà beaucoup aimé, Les Invisibles est un film jubilatoire, drôle autant qu'émouvant, et résolument politique, au sens le plus noble du terme. On en sort grandis et heureux, remplis de courage, pleins d’envies. Celles avant tout de ne pas baisser les bras et de regarder devant soi avec toujours plus d’empathie, de générosité, de chaleur humaine.

Fortes en gueules ou gueules brisées, elles sont-là. Même si la bonne société essaie de ne pas les voir. Habituées à se sentir transparentes, elles se gomment, se fondent dans la grisaille de la ville. Être vues, ce peut-être le début des emmerdes… L’action se passe dans un de ces centres dits sociaux, qui reçoivent le jour les laissées-pour-compte. « L'Envol » accueille toutes les femmes sans abri qui se présentent, tout en gardant ses distances. Pas question de se retrouver noyé dans la misère du pauvre monde, l’empathie n’est possible qu’en se protégeant un peu. Pourtant on sent bien que la barrière de protection est ténue, prête à rompre. Comment résister à ces sourires timides sous lesquels émergent des blessures tenaces, des envies de revanche magnifiques ? Toutes ces sans-abri ont un nom inventé pour voiler leur véritable identité : Edith (Piaf), Brigitte (Macron), Lady Dy, Simone (Veil), Marie-Josée (Nat), Mimy (Mathy)… Aucune n’est apaisée, d’aucunes font semblant d’être calmes, plus versatiles que le lait sur le gaz, toujours prêtes à mettre le feu ou à s’embraser. Elles deviennent tour à tour détestables, admirables, aimables. On ne sait plus. Même Manu, la responsable pourtant aguerrie du centre et ses collègues ne savent plus. Une chose est sûre, malgré les agacements, les déceptions, le jour où l’administration aveugle va décider de fermer le centre, l’équipe entière fera front, quitte à passer de l’autre côté de la barrière…