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A KIND OF MAGIC

Neasa NI CHIANAIN et David RANE - documentaire Irlande/Espagne 2016 1h40mn VOSTF -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

A KIND OF MAGICÀ l’heure où certains parents ou grands-parents affrontent avec une certaine angoisse le passage de leurs enfants ou petits-enfants vers l’adolescence, et tous les choix d’éducation qu’ils devront faire entre laisser-faire ou trop grande sévérité, voilà un film jubilatoire qui devrait leur donner du baume au cœur et quelques clés pour aborder cette épreuve.
Allez hop, on vous transporte comme vous voulez (en avion ou ferry depuis Cherbourg, solution plus longue et onéreuse mais tellement plus sympa et écolo) en terre gaélique, à une petite centaine de kilomètres au nord de Dublin. Les premières images vues d’hélico nous plantent le tableau, L’herbe verte fluo, les collines arrondies, on se croirait dans le pays des hobbits du Seigneur des anneaux. Se dessine un imposant bâtiment au milieu d’un parc que l’on croirait lui tout droit sorti d’un épisode d’Harry Potter. Bienvenue à l’école d’Headfort, une institution scolaire bien particulière où l’on accueille en internat des petits Irlandais mais aussi quelques spécimens venus du monde entier (un bon groupe de petits Froggies, mais aussi des Coréens, des Espagnols et même un jeune Tanzanien). Les époux Leyden, John et Amanda, piliers fantasques de l’établissement, s’apprêtent à faire leur 46ème rentrée… Oui, vous avez bien lu, pas de retraite pour les passionnés ! Et comme dit John : « mais qu’est ce qu’on ferait de nos journées si on arrêtait ? ».

Quand on les qualifie de fantasques, c’est peu dire… John, qui ressemble trait pour trait au docteur Brown dans Retour vers le futur (chauve avec une longue mèche hirsute à l’arrière), s’obstine, en plus des enseignements plus conventionnels, à initier ses jeunes élèves souvent timides et propres sur eux au rock n’roll, à la batterie, à la guitare… avec plus ou moins de réussite. Amanda, de son côté, les pousse avec des méthodes un peu hétérodoxes vers la littérature et le théâtre. Il y a un troisième larron : le proviseur, qui ne cache pas ses idées gauchistes, parle engagement et évoque Gandhi à longueur de journée. Souvent par contre privés de smartphones, ils l’oublient vite, tant les jeux extérieurs sont nombreux, et libre à chacun de grimper aux arbres, même si c’est un chouia risqué.

Au-delà d’un enseignement relevant, si on doit mettre une étiquette, de la pédagogie Montessori, mettant en valeur l’épanouissement individuel de chacun (comme dit le proviseur : « si tu veux changer le monde, change-toi d’abord toi-même »), l’école est surtout une magnifique grande famille où les jeunes élèves, internes et souvent désemparés par la séparation avec leurs parents, sont pris en charge par des mamans et papas de substitution. Et cette famille, ils la garderont toute leur vie, comme cette jeune fille, Olive, venue pour deux semestres faire l’assistante musicale de John avec parfois moins de diplomatie que le maître envers les jeunes apprentis chanteurs ou guitaristes. Après une heure et demie de ce film drôle et réjouissant, si vous êtes parents, vous vous direz peut-être que tout va finir par bien se passer et que l’adolescent a les capacités d’être autre chose que cette créature méprisante qui ne daigne pas lever l’œil de son écran pour vous répondre…