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AVANT-PREMIÈRE #5
EN AVANT-PREMIÈRE LE JEUDI 18 JUILLET À 20H30 À UTOPIA ST-OUEN

J'AI PERDU MON CORPS

Jérémy CLAPIN - film d'animation France 2019 1h21mn - Avec les voix de Hakim Faris, Victoire du Bois, Patrick d'Assumçao... Scénario de Jérémy Clapin et Guillaume Laurant d'après son livre Happy hand. FESTIVAL DE CANNES 2019, GRAND PRIX DE LA SEMAINE DE LA CRITIQUE
FESTIVAL ANNECY 2019 - CRISTAL DU MEILLEUR LONG-METRAGE ET PRIX DU PUBLIC
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(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

J'AI PERDU MON CORPSJérémy Clapin illumine la Semaine de la Critique avec un premier film (d’animation) stupéfiant de virtuosité et d’humanité. C’est un film d’une puissance formelle et narrative rare. À l’instar des films d’animation japonais pour adultes, J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin n’hésite pas à se frotter au mélo, genre le plus dur qui soit, et à y injecter une dose d’onirisme, ingrédient sensible à ne pas mettre entre toutes les mains.

Tout commence par une main, d’ailleurs. Une main, oui, détachée de son poignet, autonome, qui s’échappe d’un laboratoire pour entamer un périple palpitant à travers la ville pleine d’embûches. Licence poétique, bien sûr, pour illustrer en parallèle la vie dramatique de Naoufel, jeune homme sur lequel le sort s’acharne depuis sa naissance et qui, malgré tout, n’a pas perdu tout espoir de se reconstruire.
Entre passé et présent (plus ou moins proche), J’ai perdu mon corps joue avec les temporalités et les tonalités sans jamais perdre le spectateur : tout y est simple et complexe, tendre et abrupt, comme la vie. « Une fois que t’as dribblé le destin, tu fais quoi ? », demande la jeune fille dont est amoureux Naoufel, incapable de répondre.
Mais ce qui frappe le plus dans ce premier long métrage, outre sa justesse narrative, c’est son insolente maîtrise plastique. Le rendu numérique est parfait, doux et “senti” comme du dessin ; l’animation, d’une fluidité exemplaire. Le sens du cadrage et du montage de Jérémy Clapin frôle quant à lui la perfection au point qu’il n’est pas interdit de voir en lui le prochain très grand styliste français

(Christophe Narbonne - Première)