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Alan ELIOTT et Sydney POLLACK - documentaire USA 1972 1h30mn VOSTF -
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Nous sommes le 13 janvier 1972, dans une petite église du quartier noir de Watts à Los Angeles, la chanteuse Aretha Franklin, 29 ans, va enregistrer pendant deux jours un album mythique. Dès les premières notes, on comprend que ce concert aura une portée historique. Le révérend James Cleveland, légende du Gospel, et les musiciens, choristes du Southern California Community Choir jouent leurs rôles d’accompagnateurs à la perfection.
Le public, intimidé au départ par la présence de la chanteuse, devient de plus en plus intenable jusqu’à atteindre un point de non-retour avec le morceau Amazing Grace : 11 minutes de transe. Le visage d’Aretha Franklin est illuminé par des perles de sueur tandis que les 4 octaves de sa voix projettent un parfum de folie sur les musiciens et Les spectateurs. Un moment de communion et une consécration personnelle pour Aretha Franklin, au sommet de son art.
Ces images, combien de fans les ont rêvées ? Pendant quarante-six ans, personne n’a pu les voir. Pourtant, cet enregistrement public a bien été filmé, et pas par n’importe qui : Sydney Pollack lui-même, missionné par la Warner. Mais le réalisateur commet une grossière erreur de débutant : faute d’avoir bien utilisé les claps de début et de fin, le son n’est pas synchronisé avec l’image !
Il faudra l'obsession du producteur de musique Alan Elliott pour ressusciter ce film mort-né. Il rachète les rushes à la Warner et, grâce aux technologies numériques, réussit à caler le son avec l'image. Et voilà ce vibrant Amazing grace, avec une Aretha Franklin sublime.
(d'après L. Armati, Télérama)