MON C.E. ROULE POUR UTOPIA

METTEZ VOTRE PUB
DANS LA GAZETTE !


NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Groupe ( >30p.) : 3,50€
TARIF étudiants, lycéens, collégiens, demandeurs d'emploi, bénéficiaires du RSA : 4,50€ (sur présentation d'un justificatif). PASS CAMPUS : 4 euros. Paiement CB, Chèque ou Espèces.

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024...

Soutenez Utopia Palmer

PAPICHA

Écrit et réalisé par Mounia MEDDOUR - France, Algérie 2019 1h45mn VOSTF - Avec Lyna Khoudri, Shirine Boutella, Amira Hilda Douaouda, Zahra Doumandji, Yasin Houicha, Nadia Kaci, Meryem Medjkane... FESTIVAL DE CANNES 2019, SÉLECTION UN CERTAIN REGARD.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

PAPICHAAlors que la révolte gronde dans les rues d’Algérie, voici un film d’une jeune réalisatrice qui nous ramène quelques années en arrière. Un film sur la pulsion de vie, à la mise en scène fiévreuse, pour exorciser les traumatismes des années 90. Raconter pour ne pas oublier et éviter de nouvelles dérives.
Alger, années 90. Nedjma, jeune étudiante en lettres, profite de sa jeunesse avec insouciance. Entourée de ses meilleures amies, elle fait le mur le samedi soir pour sortir, sous l’œil complice du concierge de la cité universitaire. La journée, elle dessine et coud, avec un talent certain, des robes pour les papichas, ces jeunes et jolies Algéroises.
Jusqu’au jour où une patrouille de femmes en hidjab débarque en plein cours et enlève le professeur, accusé de parler la langue étrangère (le français) et par là de pervertir la jeunesse. Ce ne sera là que le début de la « décennie noire », marquée par des enlèvements et des attentats quotidiens. Nedjma décide alors de résister par ce qu’elle aime : coudre…

Le film est largement inspiré de l’expérience personnelle de la jeune réalisatrice ; tout y est réaliste, à commencer par la vie à la cité universitaire, entre filles, où la solidarité et l’amitié comptent plus que tout. Dans l’adversité, on se serre les coudes et on cherche des solutions, légales ou pas. Chacune des filles représente à leur façon une des facettes de cette jeunesse algérienne. Nedjma est forte, mais aussi un peu naïve et refuse de voir la menace qui monte. Elle aime profondément son pays et refuse de le quitter alors que Kahina rêve de partir à l’étranger, convaincue de rater des opportunités en restant au pays. Linda, sa sœur, représente ces centaines personnes de journalistes et intellectuelles, enlevées et assassinées par les islamistes.
Portait féministe, Papicha séduit tout particulièrement par son punch, sa fraîcheur. Le film restitue le climat anxiogène des années 90 en Algérie, le règne des arrangements, la violence ambiante croissante et les pressions sur les femmes, premières cibles des endoctrinés.