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LE MONDE EN UN JARDIN

Frédérique PRESSMANN - documentaire France 2011 1h31mn -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LE MONDE EN UN JARDIN« C’était un petit jardin qui sentait bon le métropolitain… Qui sentait bon le bassin parisien. De grââce, de grâââce, Monsieur le promoteur, préservez cette grâce ».

Merci à Frédérique Pressmann de rappeler dans Le monde en un jardin que contrairement à ce que chante Jacques Dutronc, la destruction des espaces verts en ville n’a rien d’une fatalité.
Son film raconte la vie du Parc de Belleville, créé il y a vingt-cinq ans lors d’une vaste opération de rénovation urbaine. Il met en scène Gérard, le maître-jardinier, qui cultive son domaine en portant le regard très personnel de ses yeux très bleus sur le monde et la société qui nous entourent.
Gérard qui chauffe dans ses mains le bois de la vigne pour lui donner sa forme. Gérard qui plaide pour l’intégration et le lien social. Gérard qui vit comme à la campagne les quatre saisons d’un temps retrouvé à Paris. « Mais suivre Gérard n’aurait pas suffi. Ce que je voulais faire, c’est montrer comment la nature avait pris racine de manière très encadrée sur les ruines d’un quartier populaire et comment elle pouvait devenir refuge et inspirer à son tour le renouveau d’un certain lien social », explique la réalisatrice. Pari réussi. Le film se déroule sur une année pleine pour permettre au spectateur de palper l’écoulement du temps et le cycle de la nature. « C’est un huis-clos, c’est à dire que l’action se déroule exclusivement à l’intérieur des frontières du Parc, pour bien faire ressortir le côté ’modèle réduit de notre société’ que je vois dans cet espace, avec ses enjeux, ses difficultés et ses richesses », poursuit Frédérique Pressmann.

Le monde en un jardin réussit à être poétique et réaliste, utile et beau. Frédérique Pressmann laisse parler les images et les gens. Les images du Paris qui s’étale au pied de la fameuse colline sont à couper le souffle. Et c’est le Belleville d’aujourd’hui qui s’exprime à travers les habitués du jardin croisés pendant cette heure et demie. Un Belleville coloré et vivant, tantôt drôle, tantôt émouvant, toujours juste devant la caméra. Un Belleville encore très populaire même si, regrette Gérard, la « boboïsation » gagne, là aussi, du terrain.

(merci à reporterre.net)