MON C.E. ROULE POUR UTOPIA

METTEZ VOTRE PUB
DANS LA GAZETTE !


NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Groupe ( >30p.) : 3,50€
TARIF étudiants, lycéens, collégiens, demandeurs d'emploi, bénéficiaires du RSA : 4,50€ (sur présentation d'un justificatif). PASS CAMPUS : 4 euros. Paiement CB, Chèque ou Espèces.

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 326 DU 10 AVRIL AU 14 MAI 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 325 du 28 FÉVRIER AU 9 AVRIL 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 324 du 24 JANVIER AU 27 FÉVRIER 2024...

LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024
  ... Lire LA GAZETTE UTOPIA 323 DU 13 DÉCEMBRE 2023 AU 23 JANVIER 2024...

Soutenez Utopia Palmer

LE TEST

Emmanuel POULAIN-ARNAUD - France 2021 1h19mn - avec Alexandra Lamy, Philippe Katerine, Joaquim Fossi, Matteo Perez, Chloé Barkoff-Gaillard... Scénario d’Emmanuel Poulain-Arnaud, Thibault Vanhull et Noé Debré.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LE TESTAttendez, ne partez pas… ne dites pas « oh non ! », ne pensez pas « ils vont pas s’y mettre aussi, à Utopia ! », ne croyez pas que c’est un film dans l’air (contaminé) du temps. Car il ne s’agit pas d’un PCR, ni d’un antigénique… Souvenez-vous : il n’y a pas si longtemps, le test était benoîtement, paisiblement, d’alcoolémie ou de grossesse, selon les affinités, les besoins ou les envies.

Celui qu’Annie trouve dans le panier à linge est de la deuxième catégorie et elle en connait un rayon en matière de test de grossesse, puisqu’elle est à la tête d’une famille de déjà 4 enfants, tous plus réussis les uns que les autres. Une question l’assaille immédiatement : qui a utilisé ce test, qui affiche un résultat tout ce qu’il y a de positif ? Sûrement pas une patiente de son mari médecin, il est gériâtre !
Or donc, puisqu’Annie et Laurent ont, parmi leurs 4 enfants, 3 spécimens en âge de s’intéresser à la chose, il y a fort à parier que la présence du test dans la corbeille surchargée (elle l’est souvent d’ailleurs, l’avez-vous aussi remarqué ?) est tout sauf le fruit du hasard. Annie va donc mener l’enquête, façon inspecteur Moutarde, et elle ne va pas y aller par quatre chemins : elle est plus bulldozer que colibri.
Non, impossible, ça ne peut pas être Poupi, la seule fille de la fratrie, c’est encore une gamine qui ne pense qu’à sa prochaine compétition de gymnastique rythmique et sportive. Alors peut-être César, le beau gosse de service, mais il est en couple depuis longtemps, c’est un garçon attentionné et précautionneux… Quant à l’aîné, Max, il ne vibre que pour la musique baroque et les cours de Pilates.
Elle a beau se dire qu’elle avait pourtant tout bien fait avec eux, les discussions ouvertes, la prévention, l’écoute empathique… Annie a la sale impression d’être l’héroïne malgré elle d’une série dont elle aurait loupé une ou deux saisons… Mais m…… e alors !!! À qui appartient donc ce test ???

Ressort classique de la comédie, le test en question est bien entendu le prétexte pour brosser le tableau de cette famille a priori formidable. Une tribu joyeusement bordélique menée comme une fanfare par une Alexandra Lamy en très grande forme dans son interprétation de mère dépassée par les événements, entre douceur, coups de gueules et émotions. « Quand tu as un enfant, tu joues à faire l’adulte et puis, à force de faire semblant, tu deviens un adulte » livre t – elle, avec un soupçon de nostalgie.
Avec beaucoup de bienveillance, un excellent sens du tempo et des dialogues drôlement ciselés, Le Test est avant tout le portrait d’une mère à ce moment si particulier de son existence, quand la vie de famille et toutes ses exigences empêchent d’arrêter le train à grand vitesse pour prendre soin de soi, quand le quotidien, les lessives et les kilos de Chokapic ont eu raison du désir et que les talons aiguilles ont définitivement été troqués contre une bonne paire de baskets.

Mais pas de soucis, il n’y a rien de dramatique dans tout cela et c’est même toujours très joyeux, car si Annie va devoir lâcher prise, et accepter l’idée que ses poussins grandissent et peuvent vivre loin du nid, elle va aussi prendre conscience que rien ne sert de lutter et que si les très belles années sont derrière, le meilleur est toujours à venir.